+†+Yesus Kristus azu+†+

« Il n’est pour l’âme aliment plus suave que la connaissance de la vérité » (Lactance)

Marie est la Mère de Dieu !

Tout sur le culte de Marie : ici

vierge-marie-et-enfant-jsusBeaucoup de protestants et autres chrétiens non-catholiques affirment que Marie n’est pas « Mère de Dieu ». Dans les chronologies des soi disant inventions de l’Église catholique au cours de l’Histoire, vous trouverez écrit : « 431 ap. J-C Début du culte d’adoration de Marie. Le terme « Mère de Dieu » appliqué pour la première fois à Marie par le Concile d’Ephèse. » Nous allons ici réfuter ces erreurs.

Tout d’abord, ni le culte de Marie ni celui d’aucun saint ne fut jamais idolâtrique. De plus, ce culte est licite selon la Bible ainsi que selon la logique, et il commença bien avant 431. Vous trouverez toutes les preuves de ces affirmations dans ces trois dossiers: 1° l’âme est immortelle, 2° le culte de saints est conformé la Bible, 3° démonstration de la doctrine catholique sur Marie.

Afin de prouver la légitimité du terme de « Mère de Dieu » pour désigner Marie, nous procéderonten trois étapes: 1° la Bible nous enseigne que Marie doit porter ce titre, 2° le titre de « Mère de Dieu » était attribué à Marie bien avant 431, 3° que Marie soit la Mère de Dieu est une nécessité logique.

Avant de commencer ma démonstration, faisons une note préliminaire : Dieu est la Sainte Trinité : Il est trois personnes distinctes (Père, Fils et Saint-Esprit) en une seule et unique substance. Selon la doctrine catholique, chacune des trois personnes divines est Dieu tout entier : Dieu n’est pas divisé en trois ! Marie n’est pas la mère du Père et du Saint Esprit mais seulement du Fils. De plus, selon cette même doctrine, le Christ a deux natures : Il est vrai Dieu et vrai homme, Marie n’étant bien évidemment pas la mère de Sa nature divine, mais uniquement de sa nature humaine. Ces deux natures étant indissociables en la personne de Jésus-Christ, elle peut et doit être nommée « Mère de Dieu ». Le contraire poserait de sérieux problèmes, ce sera l’objet de notre III).

I) La Bible enseigne que Marie est la Mère de Dieu

A) Marie est textuellement la Mère de Dieu

En effet, lorsque Marie, enceinte, rend visite à sa cousine Élisabeth, cette dernière s’écrie « Et d’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? » (Luc I, 43). N’est-ce pas clair? Le Seigneur, n’est-ce pas Dieu? Si Marie est la mère du Seigneur, n’est-elle pas la mère de Dieu?

Rappelons que les juifs ne prononçaient jamais le nom de Yahweh (YHWH), considéré comme trop sacré, ils le désignaient toujours sous le titre de « Seigneur »…

Deux versets du Nouveau Testament disent que le Seigneur est Dieu:

« Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. » (Ephésiens IV, 5)

Le Seigneur dont parle l’Apôtre est bien évidemment le Christ-Dieu.

 « Thomas lui [au Christ répondit] : Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean XX, 28=

B) Marie est la mère de l’Emmanuel

La prophétie de l’Ancien Testament sur la conception du Messie dit qu’il aura le nom d’Emmanuel, ce qui veut dire « Dieu avec nous » :

« C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel [Dieu avec nous]. » (Isaïe VII, 14)

Note : La traduction de Louis Segond utilise le mot de ‘jeune fille’ plutôt que ‘vierge’ pour atténuer la portée du mot. Ces deux termes peuvent être synonymes. Quatre autres bibles protestantes, Martin, Darby, King-James, et Ostervald emploient le mot ‘vierge’ pour traduire le mot original hébraïque ‘almah’ qui signifie bien ‘vierge’.

Marie est donc la mère de « Dieu parmi nous ». Ce même « Dieu parmi nous » que sainte Élisabeth appelle « Seigneur »

Preuve est faite que selon la Bible, Marie est la mère du Seigneur qui est Dieu !

II) le titre de « Mère de Dieu » était donné par les chrétiens à Marie bien avant 431

Origène (vers 185-vers 254)

Père de l’exégèse enseigne que Marie est « Mère de Dieu ». Socrate la Scolastique, aussi nommé Socrate de Constantinople (vers 380-vers 440 ou 450) rapporte :

« Les anciens s’étant appuyés sur ce passage n’ont point fait de difficulté d’appeler Marie Mère de Dieu. Eusèbe surnommé Pamphile, écrit ce qui suit dans le troisième livre de la vie de Constantin : Emanuel, c’est à-dire, Dieu avec nous, a bien voulu naître pour l’amour de nous, et le lieu où il est né a été appelé Bethléem par les Juifs. C’est pourquoi, l’Impératrice Hélène a eu la piété d’honorer par des riches ornements, le lieu où la Vierge a mis le Sauveur au monde. Origène explique la manière dont la Vierge est appelée Mère de Dieu, et traite la question fort amplement dans le troisième Livre de ses Commentaires, sur l’Epître de saint Paul aux Romains. Il est donc clair que Nestorius ne savait rien des Ouvrages des anciens, et c’est pour cela qu’il n’attaque, comme je l’ai dit, que le mot de Mère de Dieu : car il paraît assez par les Homélies qu’il a publiées, qu’il n’a jamais tenu, comme Photius et Paul de Samosate, que notre Seigneur n’a été qu’un pur homme, puisqu’il n’y nie jamais la personne du Verbe, comme non seulement ces hérétiques que je viens de nommer; mais encore les Manichéens, et les Montanistes ont osé faire. » (Histoire Ecclésiastique, VII, 32, PG 67,812 A)

Le texte d’Origène dont il est question a malheureusement disparu, mais E. PERETTO affirme qu’il n’y a pas de raison de douter de l’historicité de ces propos, voir son ouvrage: Mariologia patristica, in Complementi interdisciplinari di Patrologia, o.c., 718.

La prière du Sub Tuum Preasidium (entre 260 et 280)

Sous ta
miséricorde
nous nous réfugions,
Mère de Dieu ! Nos
prières, ne les méprise
pas dans les nécessités,
mais du danger
délivre-nous,
seule pure,
seule bénie.

Notons que cette prière prouve qu’au milieu du IIIème siècle, les chrétiens enseignaient déjà que Marie était mère de Dieu, qu’elle nous protégeait de sa miséricorde, et que nous pouvions la prier… Par ailleurs, les derniers mots de la prière qui désignent Marie comme la « seule pure, seule bénie » semble indiquer l’Immaculée Conception ; selon des variantes textuelles, ces derniers mots peuvent devenir: « Vierge glorieuse, Vierge bienheureuse », ce qui semble indiquer sa Virginité Perpétuelle (puisque cela s’adresse à Marie après le cours de sa vie terrestre). Cela correspond exactement à l’enseignement catholique actuel…

La datation au IIIème siècle est contestée. Je vous invite à découvrir la preuve de la vérité de cette datation ainsi que toute la portée théologique de cette prière en cliquant ici.

Saint Grégoire la Thaumaturge (213-270)

« Car Luc, dans les récits inspirés de l’Évangile, présente un témoignage pas seulement à Joseph, mais aussi à Marie, la Mère de Dieu, et fait ce récit en référence à la famille et à la maison même de David » (Quatre Homélies 1 [262])

« C’est notre devoir de présenter à Dieu comme sacrifices, tous les hymnes de louanges et les fêtes, avec en premier lieu l’Annonciation à la Sainte Mère de Dieu, pour témoigner de la salutation faite à elle par l’ange, ‘Je vous salue pleine de grâce !’ » (Quatre homélies II [262])

Saint Méthode de Patare (250-311)

« Alors le vieil homme [Siméon] exultait et se réjouissait d’une très grande et sainte joie parce que celle qui avait été prédite figurativement par le prophète Isaïe, la sainte Mère de Dieu, était maintenant manifestement advenue. » (Oraison sur Siméon et Anne 7 [A.D. 305])

« Salut à vous pour l’éternité, ô Vierge Mère de Dieu, notre incessante joie, car vers vous je reviens à nouveau… Salut ô fontaine de l’amour du Fils pour l’homme… Nous vous prions donc, la plus excellente des femmes, rassurés que nous sommes par les honneurs dus à votre maternité ; ne cessez pas de vous souvenir de nous. Ô sainte Mère de Dieu, souvenez-vous de nous, vous dis-je, qui plaçons notre confiance en vous et qui célébrons par des hymnes solennels votre mémoire qui vivra toujours et ne passera jamais » (ibid., 14).

Saint Alexandre d’Alexandrie écrivit en 324 ou 325

« Après ceci, nous recevons la doctrine de la Résurrection d’entre les morts, dont Jésus-Christ Notre-Seigneur fut les premiers fruits; Qui supporta un Corps, en vérité, non en apparence, né de Marie, la Mère de Dieu […] pour la rémission des péchés: qui fut crucifié et mourru, malgré tout cela, Sa Divinité ne subit aucune diminution. » (Lettre à Alexandre, 12)

Saint Atahnase (vers 296-298-)

Il est courant d’entendre que ce fut à cette occasion que le titre de Mère de Dieu dit son apparition, mais comme nous pouvons le voir, c’est faux.

« Quand son humanité naît de Marie, mère de Dieu, on dit que c’est lui qui naît. » (3ème Discours contre les ariens)

Au troisième livre de l’ouvrage qu’il a composé sur la Trinité sainte et consubstantielle, il donne constamment à la Sainte Vierge le titre de Mère de Dieu. Si je dois citer ses propres paroles. Les voici :

«La sainte Écriture, nous l’avons fait remarquer bien souvent, se caractérise principalement en ceci, qu’elle présente, au sujet du Sauveur, une double affirmation: d’une part qu’il est le Dieu éternel, le Fils, le Verbe, le Resplendissement et la Sagesse du Père; d’autre part que dans les derniers temps, pour notre salut, il a pris chair de la Vierge Marie, Mère de Dieu, et s’est fait homme. »

Et il ajoute un peu plus loin :

«Il y a eu beaucoup de saints et des hommes purs de tout péché: Jérémie a été sanctifié dès le sein maternel; Jean Baptiste, encore dans le sein de sa mère, a tressailli d’allégresse à la voix de Marie, la Mère de Dieu. »

Ou encre une magnifique invocation adressée à la mère du Sauveur :

« Ecoutez maintenant, ô fille de David, inclinez l’oreille à nos prières… Nous élevons nos vers vous. Souvenez-vous de nous, ô Vierge très-sainte ! Et pour les fragiles éloges que nous vous donnons, faites-nous part de vos précieuses richesses et du trésor de vos grâces, vous avez été comblée des dons de la grâce… Je vous salue, Marie, plaine de grâces, le Seigneur est avec vous? Reine, et mère de Dieu, intercédez pour nous. » (In Evang.)

Il dit encore en 362 :

« Et l’Ange dans son apparition, confessa lui-même qu’il avait été envoyé par son Seigneur; Gabriel le confessa dans le cas de Zacharie, de même que dans le cas de Marie, porteuse de Dieu. » (Orations III, 14)

Saint Éphrem le Syrien (vers 306-373)

Père et Docteur de l’Église, appelle Marie « Mère de Dieu ». Il le fait dans son hymne intitulé Marie mère de Dieu pure et vierge (tout est dans le titre !) où il défend par ailleurs la Virginité Perpétuelle de Notre-Dame. Cet hymne commencé par les mots : « Très Sainte Dame, Mère de Dieu », voir le texte complet en cliquant ici. Il commence une autre prière par ces mots :

« En toi, protectrice et médiatrice auprès d’un Dieu qui est né de toi, Mère de Dieu, en toi le genre humain met sa félicité. » (Precatio ad Dei Matrem, Op. omnia 3,532)

Et encore une autre par «Vierge Souveraine, Génitrice de Dieu, salut de la famille unie des chrétiens » ; retrouvez les textes intégraux de ces deux dernières prières à Notre-Dame et de bien d’autres, ici. Il dit aussi :

« Bien que toujours vierge, elle porta un enfant en son sein, et la servante et l’oeuvre de la sagesse divine devint la Mère de Dieu. » (Chants de louanges 1:20 [351])

Saint Basile le Grand (vers 319-379)

« Les amis du Christ ne tolèrent pas d’entendre que la Mère de Dieu ait jamais cessé d’être vierge. » (Hom. In Sanctum Christi generationem, 5)

Saint Cyrille de Jérusalem écrivit vers 350

« Nombreux, mon bien-aimé, sont les témoignages véridiques au sujet du Christ. Le Père porte depuis le Ciel témoignage a Son Fils; le Saint Esprit porte témoignage, descendant corporellement sous la forme d’une colombe; l’Archange Gabriel porte témoignage, apportant de bonnes nouvelles à Marie : la Vierge Mère de Dieu porte témoignage; le lieu déni de ma Crèche porte témoignage. » (Catéchèses, X, 19)

Saint Grégoire de Nysse en 370

« Une telle vie doit donc être estimée plus que tout, du moins par les gens sensés, puisqu’elle l’emporte sur la puissance de la mort. En effet la procréation corporelle – que personne ne se choque de mon discours – n’est pas plus principe de vie que de mort pour les hommes, car la corruptibilité commence avec la génération, mais ceux qui ont rompu avec elle ont fixé en eux-mêmes par la virginité une limite à la mort, l’empêchant d’avancer plus loin par leur entremise: ils se sont placés eux-mêmes comme une frontière entre la vie et la mort, et ont contenu celle-ci dans sa poussée en avant. Si donc la mort ne peut passer outre à la virginité, mais trouve là son terme et sa dissolution, il est clairement démontré que la virginité l’emporte sur la mort et qu’on a raison de dire exempt de corruption le corps qui n’a pas travaillé au service de la vie corruptible, et qui n’a pas accepté de devenir l’instrument d’une succession mortelle. Par ce corps en effet, a été interrompue la série continue de corruption et de mort qui s’étend dans tout l’intervalle entre le premier homme et la vie de celui qui pratique la virginité, car il n’était pas possible que la mort un jour restât inactive tant que la génération humaine demeurerait active par le mariage. Mais la mort, qui cheminait avec toutes les générations antérieures et qui accompagne dans leur traversée ceux qui arrivent à chaque instant dans la vie, a trouvé dans la virginité une borne à son action qu’il lui est impossible de dépasser: de même en effet que dans le cas de Marie, Mère de Dieu, quand la mort, après avoir régné d’Adam jusqu’à elle, s’approcha d’elle aussi, et qu’en heurtant contre le fruit de sa virginité comme sur un rocher, elle se brisa sur elle, ainsi en toute âme qui dépasse la vie charnelle par la virginité, le pouvoir de la mort se brise et se dissout en quelque manière, faute d’avoir où enfoncer son aiguillon. C’est que le feu, si on ne lui jette du bois, du chaume, de la balle ou quelque autre matière combustible, n’est pas de nature à s’entretenir sur lui-même. Ainsi la puissance de la mort non plus n’exercera pas son activité, si le mariage ne lui en fournit la matière et ne lui prépare des gens destinés à mourir, tels des condamnés. » (Sur la Virginité, 14)

Notons que ce passage prouve en plus que saint Grégoire de Nysse croyait à l’Immaculée Conception ainsi qu’à la Virginité Perpétuelle de Marie.

Saint Grégoire de Nazianze (329-390)

Ce Patriarche de Constantinople nous informe non seulement qu’à son époque on appelait Marie « Mère de Dieu », mais il en fourni encore une explication logique et anathématise ceux qui lui refuse ce titre :

« 16. Si quelqu’un ne croit pas que sainte Marie est Mère de Dieu, il est séparé de la divinité. Si quelqu’un vient à dire que le Christ est passé à travers la Vierge comme à travers un canal sans avoir été formé en elle d’une manière à la fois divine et humaine – divine, parce que ce fut sans l’action d’un homme, et humaine, parce que ce fut selon le processus normal de la grossesse -, celui-là est tout aussi bien étranger à Dieu. 17 Si quelqu’un vient à dire que l’homme a d’abord été formé et qu’ensuite Dieu s’est glissé en lui, il est digne de condamnation. […] 18. Si quelqu’un introduit deux Fils, l’un étant celui du Dieu et Père et le second étant celui de la mère, au lieu d’un seul et même Fils, que celui-là soit déchu de l’adoption promise aux hommes qui ont la foi droite. 19 Les natures, en effet, sont au nombre de deux, celle de Dieu et celle de l’homme […] mais il n’y pas deux fils. 22 Si quelqu’un vient à dire que la divinité a opéré dans le Christ par la grâce, comme dans un prophète, sans lui avoir été unie et sans lui être unie quant à la substance, qu’il soit privé de l’opération supérieure (de la grâce) […]. Si quelqu’un n’adore pas le crucifié, qu’il soit anathème et qu’il soit mis au nombre des déicides ! 23. Si quelqu’un vient à dire qu’il a mérité d’être adopté comme Fils quand il est devenu parfait par ses oeuvres, soit après son baptême, soit après sa résurrection d’entre les morts, comme les héros que les Grecs introduisent en les inscrivant parmi les dieux, qu’il soit anathème ! […] 30 […] Si quelqu’un vient à dire que la chair du Christ est descendue du ciel et qu’elle n’est pas d’ici-bas et de parmi nous, qu’il soit anathème ! […] 32 Si quelqu’un met son espoir dans un homme privé d’esprit, il a vraiment privé l’esprit et n’est pas digne d’être sauvé entièrement car ce qui n’a pas été assumé, n’a pas non plus été guéri, mais c’est ce qui a été uni à Dieu qui est sauvé. » (Lettre 101 adressée à Clédone ; PG 36, 181, écrite en 382).

Saint Ambroise (vers 340-397)

« Y a-t-il plus noble que la Mère de Dieu ? Y a-t-il objet plus splendide que celle qui fut choisie par la Splendeur ? Y a-t-il plus chaste que celle qui engendra un corps sans atteinte à son propre corps ? De ses autres vertus que dire ? Vierge, elle l’était non seulement en son corps, mais encore en son âme, incapable de fausser la droiture de ses pensées par quelque détour trompeur. Humble de coeur, sobre de paroles, d’un jugement sage, peu adonnée à parler, assidue à la lecture, elle mettait son espérance non en des richesses précaires, mais dans la prière des pauvres (Si 21,5-6) ; appliquée au travail, modeste en ses discours, prenant Dieu et non l’homme pour juge de sa conscience, ne blessant personne en paroles, voulant du bien à tous. Elle se levait en présence de ses aînés, n’enviait pas ses égaux, fuyait la vaine gloire, suivait la raison, aimait la vertu. A-t-elle jamais méprisé le pauvre, raillé l’infirme, évité le nécessiteux ? Elle avait coutume de n’aborder les réunions d’hommes que si la miséricorde n’en avait pas honte, si la retenue ne les faisait pas éviter. Rien de dur dans son regard, rien de déplacé en ses paroles, rien de messéant en ses actes ; rien d’efféminé dans ses gestes, de négligé dans sa démarche, de hardi dans son ton de voix, si bien que l’aspect même de son corps était le reflet de son âme, l’image de sa droiture. Une maison bien tenue doit se reconnaître dès le vestibule et manifester dès l’abord que l’intérieur ne cache rien de ténébreux ; de même notre âme n’étant pas gênée par les cloisons du corps, telle la lumière d’une lampe placée à l’intérieur, brille au dehors (Mt 5,14-16) […] Lorsqu’ensuite il y eut tant de prodiges : une stérile qui enfantait, une vierge qui concevait, un muet qui parlait, l’adoration du mage, l’attente de Siméon, le message de l’étoile, Marie qui s’était troublée à l’entrée de l’ange, calme en présence du miracle, « gardait toutes ces paroles en son coeur » (Lc 2,19). Bien que Mère du Seigneur, elle aspirait pourtant à apprendre les préceptes du Seigneur ; elle qui avait enfanté Dieu, souhaitait pourtant de connaître Dieu. » (De Virginibus, II, 7 et 13, dédié en 377 par saint Ambroise à sa sœur Marcelline, religieuse à Rome)

Saint Épiphane de Salamine (310-403)

« Ô Sainte Mère de Dieu, brebis immaculée, qui avez enfanté votre agneau, le Christ, Verbe incarné en vous ! » (Sur les louanges de Sainte Marie, Mère de Dieu). Il écrivit aussi vers 378: « Il refaçonna l’homme à la perfection en Lui-même, né de Marie, la Mère de Dieu par l’Esprit Saint. » (Anchoratus, 75)

Saint Jérôme (347-420)

« Quant à la façon dont une vierge est devenu Mère de Dieu, il [Rufin] a la connaissance; quant à la manière dont lui-même est né, il je sait rien. » (Contre Rufin 2:10 [401]).

Saint Augustin d’Hippone (354-430)

« Sainte et immaculée Vierge Marie, mère de Dieu notre Seigneur Jésus-Christ, daignez intervenir pour moi auprès de celui dont vous avez mérité d’être le temple; chœurs célestes des anges, des archanges, des patriarches, des prophètes, des apôtres, des évangélistes, des martyrs, des confesseurs, des prêtres, des lévites, des mines, des vierges, et de tous les justes; par celui qui vous a élus, et dont la contemplation fait votre félicité, je vous en conjure, daignez supplier le Seigneur pour moi, misérable pécheur, afin que je puisse échapper à la rage du démon et à la mort éternelle. » (Méditations, chapitre XL)

Saint Nil du Sinaï, Abbé dont on perd la dernière trace certaine en 430

« Tu m’as demandé pourquoi en Isaïe Marie, la Mère de Dieu est appelée prophétesse. Lit l’Évangile : « parce qu’il a regardé l’humilité de sa servante. Désormais toutes les générations me diront bienheureuse. » (Lc 1,48). Si tu ne comprends pas que Marie très sainte est dite bienheureuse par toutes les nations et par toutes les langues parce qu’elle a conçu dans son sein et donné le jour, sans corruption et sans tache, à Dieu qui assuma la chair par le Saint Esprit et par elle, alors ne crois pas à Isaïe. Mais si dans le monde entier elle est dite bienheureuse, et elle est louée et célébrée avec des cantiques, elle qui est la terre sans semence et inculte, tout comme son fruit bienheureux et éternel, pourquoi hésites-tu encore sur le fait que Marie Mère de Dieu est indiquée comme une prophétesse ? » (Lettre II, 180 ; PG 79,293)

Théodore de Mopsueste (mort en 428)

« À la question. ‘Marie est-elle mère d’homme ou mère de Dieu ?’ Nous devons répondre: ‘Des Deux’. De l’un par la nature de ce qui a été fait, l’autre par la relation. » (L’Incarnation, 15)

Saint Jean Cassien (entre /-entre /)

S’adressant à ceux qui niaient que Marie soit Mère de Dieu :

« Et donc, ô hérétique, qui que tu sois, qui nie que Dieu naquit de la Vierge, tu dis que Marie, la Mère de notre Seigneur Jésus-Christ, ne doit pas être appelée Theotokos, c’est-à-dire « Mère de Dieu », mais Christotokos, c’est-à-dire « Mère du Christ », pas de Dieu, car personne, dis-tu, n’engendre ce qui est antérieur dans le temps. De cet argument absolument insensé qui te conduit à penser que la naissance de Dieu peut être comprise par des esprits charnels et qui te fait croire que le mystère de Sa majesté peut être embrassé par nos raisonnements humains, si Dieu le permet, nous en dirons quelque chose ultérieurement. En attendant, nous prouverons maintenant par des témoignages divins que le Christ est Dieu et que Marie est la Mère de Dieu.» (L’Incarnation du Christ, II, 2 [430])

Les protestants seront sûrement surpris d’apprendre que Martin Luther lui-même disait :

« Dans cette œuvre où elle fut faite la Mère de Dieu, de nombreuses et bonnes choses lui furent nombreuses, a un tel point que personne ne peut le saisir …non seulement Marie a été la mère de Celui qui est né (à Bethléem), mais de Celui qui, avant le monde, est né éternellement du Père, né dans le temps d’une Mère et à la fois homme et Dieu »

III) que Marie soit « Mère de Dieu » est une nécessité logique :

Les Protestants soulignent que la nature divine de Dieu est éternel et sans commencement. C’est très vrai. Mais ils disent que puisque la nature de Dieu est éternelle, et que donc elle n’est pas originaire de Marie, alors Marie ne peut pas être appelée « mère » de Dieu. C’est le principal argument que les protestants font sur point … eh bien il est très imparfait.

Je rappelle ce que je disais plus haut : selon la doctrine catholique, Marie n’est pas la mère du Père et du Saint Esprit mais seulement du Fils. De plus, selon cette même doctrine, le Christ a deux natures : Il est vrai Dieu et vrai homme, Marie n’étant bien évidemment pas la mère de Sa nature divine, mais uniquement de sa nature humaine.

« Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous. » (Jean I, 14)

L’erreur protestante sur ce point vient du fait qu’elle attribue uniquement à la personne du Fils de Dieu, ce qui appartient à Sa nature divine, car c’est manquer de Lui attribuer ce qui appartient ou se rattache aussi à Sa nature humaine. Puisque le Fils de Dieu est devenu vrai homme, en omettant de lui attribuer ce qui appartient aussi à sa nature humaine, ils ne se rendent pas compte de la portée du fait que Jésus-Christ soit à la fois vrai Dieu et vrai homme. Le Fils de Dieu, Jésus-Christ, est une personne divine (la deuxième personne de la Sainte Trinité), avec deux natures. Il est à la fois vrai Dieu et vrai homme. Jésus Christ n’est pas un homme qui s’unit ou fut inspiré par Dieu. Non ; Il est vrai Dieu, qui devint vraiment homme. Marie est la mère de Jésus-Christ qui est vrai Dieu et vrai homme et en qui la divinité et l’humanité sont inséparables : elle même de la personne de son fils et donc de l’intégralité de ce dernier. Elle est donc mère de Dieu sans pour autant être la mère de sa divinité, elle est seulement la mère de son humanité. De même pour nous : nos parents ne nous ont pas donné nos âmes (qui ont été crées directement par Dieu), mais seulement nos corps. Cependant nous ne disons jamais que nos mères ont donnés naissance seulement à nos corps, mais à nous, des personnes complètes. Un autre exemple : Anne d’Autriche était la mère de Louis XIV : elle n’était pas la mère de sa royauté, elle n’y était pour rien, il n’empêche qu’elle était la mère du Roi !

Si nous refusons cette explication, les conséquences sont terribles : le Concile d’Ephèse qui se tint en 431 fut convoqué pour contrer l’hérésiarque Nestorius où il fut combattu par saint Cyrille d’Alexandrie. De quoi s’agissait-il avec cet personnage ? Il était l’évêque de Constantinople et en 428, lors d’un sermon il dit: « la Vierge Marie n’a point enfanté Dieu ! », un homme de l’assistance nommé Eusèbe cria alors au blasphème et l’affaire commença.

Pourquoi Nestorius disait cela ? Parce qu’il pensait qu’il y avait en Jésus-Christ un vrai Dieu et un vrai homme mais que les deux n’étaient unis que par une union morale et non pas hypostatique : il pensait donc que l’enfant dont a accouché Marie n’était pas Dieu et qu’en conséquence, elle ne pouvait pas être appelée « Mère de Dieu ». Etant évident pour lui que si cet enfant était Dieu, Marie était Mère de Dieu. A l’époque la question se posait de la manière suivante : soit l’enfant dont Marie a accouché est Dieu, et donc elle est Mère de Dieu, soit il n’est pas Dieu, et donc elle n’est pas Mère de Dieu. La question tourne ici autour de Jésus et non de Marie. Et pour les nestoriens, la fait que Marie ne soit pas Mère de Dieu n’était que la conséquence du fait que que son enfant n’était Dieu. Et ils auraient trouvé illogique qu’on puisse concilier que Jésus est Dieu mais que Marie n’est pas Mère de Dieu.

Pour savoir ce qu’est une hypostase, pourquoi il est nécessaire que l’union des deux natures du Christ soit hypostatiques et non seulement morale et la problème que pose la position nestorienne quant à la Rédemption, je vous invité  visionner ce cours de catéchisme pour adultes. Dans l’enseignement de l’Eglise, chacune des trois personnes de la Trinité sont Dieu tout entier individuellement. L’enfant que porta Marie était donc « l’intégralité » de Dieu. Et la divinité étant inséparable de l’humanité en Jésus-Christ, elle est Mère de Dieu en cela que l’enfant qu’elle a porté est Dieu. C’est cela que veut dire l’Eglise et rien de plus.

Mais plus grave que cela, nier l’union hypostatique des deux natures du Christ, et donc que Marie a enfanté Dieu, et donc qu’elle est Mère de Dieu, revient à dire qu’il y a deux personnes de Jésus-Christ, a adorer les deux et devenir polypthéiste.

Jésus n’était pas juste un homme spécial à l’inspiration et au lien unique avec Verbe de Dieu (le Fils de Dieu). Non, Il est le Verbe de Dieu fait chair. Par conséquent, Lui attribuer uniquement ce qui appartient spécifiquement à Sa nature divine, et non pas aussi ce qui s’applique à Sa nature humaine assumée – comme le font les protestants quand ils nient que Marie est la Mère de Dieu – c’est diviser Jésus en deux personnes différentes.

Au Vème siècle, un hérétique du nom de Nestorius, tenait les mêmes propos protestants sur ce sujet. Il jugeait que Marie ne devait pas être appelée ‘Theotokos’ (mère/porteuse de Dieu), mais seulement appelée ‘Christotokos’ (porteuse du Christ). L’Eglise reconnut immédiatement l’hérésie de Nestorius, et la condamna en 431, au Concile d’Ephèse. La fausse vue de Nestorius fut reconnue par l’Eglise comme étant cette hérésie que la Bible condamne en ces termes : la ‘destruction de Jésus et l’antéchrist’. Cette fausse idée ‘détruit’ le Christ en séparant, de Son unique Personne, ce qui se rattache à Sa nature humaine. Elle résulte dans la division de Jésus en deux personnes, et dans la position que Jésus n’était qu’un homme qui portait (ou était inspiré par) la Personne de Dieu ; plutôt qu’une personne divine qui devint vraiment homme. Cette hérésie prend sa source dans l’adoration d’un homme et l’adoration de deux fils. L’Eglise savait clairement à quoi elle avait à faire… elle la condamna.

IIème Concile de Constantinople (553) :

« Le saint Concile d’Ephèse … a prononcé sa sentence contre l’hérésie de Nestorius … et contre tous ceux qui pourraient plus tard … adopter les mêmes opinions, telles qu’il les tenait … Elles expriment ces mensonges contre les dogmes de l’Eglise véritable, OFFRANT CULTE A DEUX FILS ; essayant de diviser ce qui ne peut pas être divisé, ET PRÉSENTANT AU CIEL ET A LA TERRE L’OFFENSE DE L’ADORATION DE L’ HOMME. Mais la troupe sacrée des esprits célestes adorent avec nous un seul Seigneur Jésus-Christ. »

Concile d’Ephèse (431) :

« Si quelqu’un ose dire que le Christ est un homme théophore  [porteur de Dieu] et non pas plutôt Dieu en vérité en tant que Fils unique et par nature, selon que le Verbe s’est fait chair et a pris part de la même façon que nous au sang et à la chair, qu’il soit anathème. » (Canon 5)

Jésus n’est pas deux personnes différentes. Il est UNE SEULE PERSONNE DIVINE avec deux natures. Par conséquent, ce qui arrive à Sa nature humaine, arrive également et réellement à Sa personne unique. Sa personne a fut conçue, et naquit dans son humanité, en Marie. Elle est donc véritablement Sa mère, et la mère de Dieu.

La signification que comporte cette vérité est stupéfiante. Comme l’Eglise l’a toujours enseigné, le Fils de Dieu, éternel et égal au Père, a eut deux naissances :

  • Il naquit avant le temps, de toute éternité, de Dieu le Père (Jean 16:28; Jean 8:42).

Il naquit dans le temps, en tant qu’homme, par Marie, Sa mère.

Seule Marie possède ce lien impénétrable avec Dieu ; avec à une personne de la Trinité. C’est de cette vérité, qu’elle est véritablement Mère de Dieu, que découlent toutes ses autres prérogatives et ses privilèges uniques.

En lire plus sur le sujet en cliquant ici et ici.

 Voici une réponse aux objections de Paul Olhott: ici.

47 commentaires sur “Marie est la Mère de Dieu !

  1. Rott
    25 mars 2014

    Bonjour Nicolas,

    Peux-tu me donner un complément d’information. Je te cite : « Cette hérésie prend sa source dans l’adoration d’un homme et l’adoration de deux fils ». Et plus loin, citant le texte du Concile de Constantinople : « OFFRANT CULTE A DEUX FILS » ?

    Je comprends le fait d’adorer un homme (Jésus simple homme), mais comment comprendre l’adoration de « deux fils » ? Qu’ils « sont-ils » ? Que « représentent-ils ?

    Je note que l’on n’adore pas Marie.

    A+

    Rott

    • Bonjour Rott,

      Vous n’avez, me semble-t-il, pas très bien compris. Parce que justement, l’Eglise condamne la position des ‘deux fils’. La position des protestants de nos jours, est la même que celle de Nestorius, qui disait que Marie n’a été que la mère de la nature humaine du Christ, et par conséquent, Marie n’est pas mère de Dieu.

      Les protestants pour contrer le syllogisme catholique qui dit : ‘Jésus est Dieu, Marie est mère de Jésus, et donc Marie est mère de Dieu’, ont mis en place un autre syllogisme qui est le suivant : ‘Jésus est Dieu, et Dieu n’a pas de commencement, donc Marie ne peut être la mère de Dieu’. Cependant, ce syllogisme protestant souffre d’une incompréhension de la manière dont il faut comprendre le terme ‘mère de Dieu’.

      Car, effectivement Marie est mère de la nature humaine du Christ. Cependant, Christ est UNE personne en DEUX Natures. L’union des deux natures ne se fait au niveau des natures, mais au niveau de la PERSONNE ! Les deux natures gardent chacune leurs propriétés, toutefois, l’agir de toute nature est attribué à la PERSONNE !… Le fait de soutenir que Marie n’est pas mère de Dieu car elle est mère de la seule nature humaine du Christ, est une erreur. Car, en affirmant cela, on divise le Christ au niveau de la Personne. Ce qui fait conduit à l’absurdité de deux Fils. Le fils de l’homme et le Fils de Dieu : hérésie. Car, le Fils de l’homme et le fils de Dieu = Une même et seule Personne en deux Natures sans confusion !

      Marie es mère non pas de la nature divine du Christ, mais est mère d’une Personne qui est Dieu. Car, les prorpiétes de la nature sont appliquées à la personne, et non à la nature même…

      Il est vrai que l’article n’est pas exhaustif. Nous le compléterons par un autre article. Car, le problème est ardu. Et il faut être au point avec certaines notions, pour bien saisir. Il faudrait aussi bien comprendre le concile de Chalcédoine, et surtout les réponses de saint Cyrille à Nestorius.

      Est-ce plus clair, maintenant ?

  2. Rott
    29 mars 2014

    Bonsoir Yesus Kristus azu

    Merci pour ta réponse ; effectivement j’étais loin de comprendre que « les deux fils », représentaient la « configuration » intime de la nature du Christ…

    J’ignorais ce terme théologique qui faisait état d’adorer le Fils sous deux aspects, humain et divin en deux personnes distinct.

    Ne faudrait-il pas, peut-être, de redéfinir la notion de personne, puisqu’en Dieu, il y a une seule substance et trois personnes (mais là, c’est un autre sujet).

    Amitiés

    Rott

    • Bonjour,

      Les deux fils ne représentent pas la ‘configuration intime du Christ en deux natures’: pas au sens strict. Mais, seulement, c’est la conséquence de la thèse protestante. Ou, du moins, le résultat de leur conviction. Raison pour laquelle les réformateurs, Luther, Calvin, Zwingle, ont toujours reconnu Marie comme mère de Dieu. Car, ils savaient très bien que le fait de faire de Marie mère de la seule nature humaine du Christ, reviendrait à diviser la Personne. Car, il faut rappeler que les deux natures en Christ ne sont pas confondues l’une dans l’autre, mais sont bien distinctes, opérant chacune leurs propriétés propres. Mais l’union est au niveau de la personne. C’est pourquoi, on peut dire que c’est le MÊME sujet qui fait des miracles, et de l’autre côté, qui dort, par exemple. Ou encore, on dira que ‘Dieu est mort’, mais on ne dira pas ‘la nature divine est morte’.

      Ainsi, les protestants n’adorent pas vraiment le Fils sous deux aspects. En tout cas, ils ne le reconnaissent pas. Cependant, c’est la conclusion à laquelle ils devraient aboutir s’ils pensaient leur raisonnement jusqu’au bout !

      Pour le terme ‘Personne’, je ne vois pas pourquoi il faudrait le redéfinir ? Le terme doit garder le sens que lui ont donné les théologiens – dès les premiers siècles, pour garder d’ailleurs le monothéisme. Il est évident que, autour de la question de la Trinité, de nos jours, il y a un énorme malentendu, notamment sur la question de la ‘Personne’. Le problème est le suivant : le terme ‘Persona’ est avant tout un terme théologique. Mais, avec le temps, la philosophie a ‘évolué’, ce qui fait que, de nos jours, lorsqu’on parle de ‘Personne’, on a en perspective un sujet qui affirme ‘Moi, Je’, et donc, un être à part entière, une affirmation très forte de subjectivité donc. Et, évidemment, voilà pourquoi la Trinité est très mal comprise à notre époque. Car, si dans les esprits, on a comme définition du mot ‘Personne’, la définition moderne, il semble évident que le Christianisme, ou le Catholicisme, n’est plus monothéiste du tout. Car, si ‘Personne’ signifie ‘celui qui dit : Moi, je’, alors, cela reviendrait à dire que dans la Trinité, il y a ‘Trois êtres’… et donc, on tombe dans le Trithéisme, qui lui n’est plus monothéisme. Et, évidemment, la trinité est de plus en plus présentée par les Chrétiens comme tel. Alors que, dès le départ, ce n’est pas du tout cela. Car, la formule trinitaire dit bien qu’en Dieu, il y a UN SEUL ÊTRE (c’est un strict monothéisme) et trois PERSONA (Tout se joue sur le sens que revêt le mot ! Voilà pourquoi muslamans, et d’autres chrétiens anti-trinitaires affirment que la trinité est polythéiste, simplement parce qu’ils ont une idée de ‘persona’ qui est moderne et qui n’est pas celle définie dès le départ ; il y a donc un décalage de pensée énorme) … Bien sûr, comme tu le dis, c’est un autre sujet… 🙂

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  7. julie
    27 Mai 2015

    yesus c ‘un prophet ce n’est pas le fils de dieu c faux car les prêtres qui a modifier le livre de Christian c que dits sa que yesus le fils de dieu entre en enfer et sur le porc c un interdit et l’alcool et Du Vin et je quitter cette religion a cause de cette fausse 😉

  8. PGB
    10 juillet 2015

    Bonjour,
    Serait t il possible d’explicité 1 Samuel 4 du début à la fin par rapport à la Vierge Marie?

    Que comprendre avec I-KABOD?

    Cordialement,

    • +++Yesus Kristus azu+++
      12 juillet 2015

      A vrai dire, je ne me suis jamais lancé à une telle « exégèse ». Mais il semble effectivement que ce soit possible, notamment à partir du verset 19, et des paroles : Ne crains pas car tu as enfanté un fils, qui rappellent celles de l’Archange à la Vierge Marie. D’autres parts, le fait de citer 1 S 4, 22 sur l’arche d’Alliance essaye simplement d’attirer l’attention sur le fait que Marie est la nouvelle Arche d’Alliance, et l’Arche avait un lien avec la Gloire de Dieu – et cette Gloire se manifeste, dans le Nouveau Testament par le Christ et ainsi, Marie est celle qui, comme l’Arche a contenu la Gloire de Dieu. Et en disant : « La gloire a été bannie d’Israel, parce que l’arche de Dieu a été enlevée » (I S. 4, 22), cela rappelle simplement que ceux qui rejettent en quelque sorte La Vierge, se privent de la Gloire de Dieu, car c’est PAR elle qu’est né Le Christ rédempteur.

      • Dan
        13 septembre 2015

        Y K et si aujourd’hui on retrouvait l’arche de l’alliance !
        Quelle serai sa valeur?
        Historique?
        Matériel?
        ou spirituel et pourquoi?

        Mon avis est que vous faite un raisonnement faux entre Dieu l’arche de l’alliance et votre phrase!

        Vous dite
        (La gloire a été bannie d’Israel, parce que l’arche de Dieu a été enlevée » (I S. 4, 22), cela rappelle simplement que ceux qui rejettent en quelque sorte La Vierge, se privent de la Gloire de Dieu, car c’est PAR elle qu’est né Le Christ rédempteur.) la gloire de Dieu a été enlevée par ce que l’arche de Dieu a été enlevé…

        Mais votre raccourci à Marie ne peux correspondre car la valeur se trouve en la présence de Dieu dans l’arche et non en l’arche en elle même.
        Vous me direz ben évidement!!
        Si évidement!! pour Dieu, mais pas pour Marie.

        Car la présence de Dieu ne se trouve plus dans l’arche aujourd’hui et cette arche ne vaut rien en soit. Elle n’avait de valeur que la présence Dieu

        C’est pourquoi Marie à Dit
        Luc 1v46 à 48
        Je magnifie le Seigneur, je suis transporté d’allégresse en Dieu , mon sauveur, par ce qu’il a porté les regards sur l’abaissement de son esclave

        En plus votre théorie
        (cela rappelle simplement que ceux qui rejettent en quelque sorte La Vierge, se privent de la Gloire de Dieu, car c’est PAR elle qu’est né Le Christ rédempteur)

        Sous entend qu’il faut passer par Marie pour accepter Jesus!!!!!

        Mais la bible dit clairement autre chose

        Romain 3 v 23 à 25
        justice de Dieu par la foi en Jésus Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction.
        3.23
        Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu;
        3.24
        et ils sont GRATUITEMENTJUSTIFIE PAR SA GRACE, par LE MOYEN DE LA REDEMPTION QUI EST EN JESUS-CHRIST
        3.25
        C’EST LUI que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui CROIRAIENT victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience

        Seule la foi en Jesus-Christ sauve !

        Marie aussi bénis soit-elle comme d’ailleurs tout les hommes de Dieu, tout ceux qui sont en Jesus n’on de valeur que l’action de Dieu dans leurs vie.

        Romain 3v23
        3.23
        Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu Marie aussi

        Marie la Mère de Dieu ?????????????????????????????????

        Jesus lui même enlève la valeur que vous lui mettez en
        mettant la seul valeur valable: faire la volonté de Dieu

        Math 12v46à50
        46 Comme Jésus s’adressait encore à la foule, voici, sa mère et ses frères, qui étaient dehors, cherchèrent à lui parler. 47 Quelqu’un lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. 48 Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? 49 Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères. 50 Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère.

        Romain 1v22 à 25
        Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous;
        1.23
        et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentantL’HOMME CORRUPTIBLE, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles.
        1.24
        C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps;
        1.25
        eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et SERVI LA CREATURE au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen!

        Si Marie et la mère de Jesus ( Homme ) n’est elle pas aussi la créature de Jesus (Dieu)

        Et vous pourrez me dire que vous n’adorez pas Marie mais vous la prier y faites des culte et vous la servez en l’appelant mère,

    • Ressources Catholiques
      12 juillet 2015

      Bonsoir PGB,

      J’ai pour vous une question sans rapport avec l’article: est-ce bien vous qui disiez dans le commentaire d’un article que vous faisiez lire ce site à des protestants dont des pasteurs et que l’un d’eux était sur le point de se convertir?

      Cordialement,

      Nicolas.

      • PGB
        12 juillet 2015

        Bonjour,

        Oui c’est moi, je sais que c’est sans rapport avec le sujet mais c’est juste que j’ai lu le texte et je voulais avoir un autre avis que celui que j’avais et merci de la réponse de notre frère.
        S’agissant de la conversion, il y a un de mes amis qui a exprimé le désir de revivre la foi catho après un débat chez lui et j’en ai fait mention sur le site il y a plus d’un mois.
        Il est dans une recherche et ce demande si il peut communier alors qu’il a plus de 30 ans.
        Je lui ai dit que c’était possible après avoir suivi la catéchèse et que les adultes aussi recevaient la première communion.

        Voilà, le SEIGNEUR seul peut convertir et moi lorsque l’occasion se présente je ne manque de partager ma joie en CHRIST qui me vient par son Eglise.

        Cordialement,

      • Ressources Catholiques
        13 juillet 2015

        Je vous remercie. Est-ce un pasteur? Et en plus de celui-ci, y en a-t-il un autre qui soit sur le chemin de la conversion?

        Pourriez-vous donner au premier (et éventuellement au second) mon adresse en disants de me contacter svp: ressources.catholiques@gmail.com

  9. Daniel PIGNARD
    13 juillet 2015

    Les hommes étant baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il y a donc 3 entités différentes en Dieu. Or Marie est la mère du Fils de Dieu fait chair (appelé ainsi parce que Fils du Père). Le Fils n’est qu’une partie de l’entité Dieu. Elle ne peut donc être la mère de Dieu.
    De plus, le Fils est Fils de Dieu non pas à cause de sa venue sur la terre, mais à cause de sa nature excellente de Fils unique qu’il avait auprès du Père. Or donc, Marie n’est que la mère charnelle du Fils de Dieu. Elle a été l’instrument qui a permis que le verbe se fasse chair et qu’il habite parmi nous. Marie n’est en effet en aucun cas la mère du Fils de Dieu qui était dans le ciel avant sa venue sur terre.
    L’appeler mère de Dieu est donc tout à fait abusif et propre à mettre Marie sur un pied supérieur à Dieu, ce qui ne peut être admis par tout exégète exigeant.

    • Ressources Catholiques
      13 juillet 2015

      Ça prouve que vous en savez pas du tout ce que l’Église catholique entend par « Mère de Dieu ».

      Dieu est la Trinité composée de trois personnes (Père, Fils et Saint Esprit) existant en une seule nature (et c’est ce pourquoi il n’y a pas trois dieux mais un seul).

      Marie n’est pas selon la foi catholique la Mère des trois personnes mais seulement de la personne de Jésus-Christ qui est l’incarnation du Fils. De plus, l’Église ne dit pas qu’elle soit la Mère de sa nature divine mais seulement de sa nature humaine. Aussi, les deux natures étant absolument indissociables en Jésus-Christ, si Marie est la Mère de sa nature humaine, elle est mère de ma totalité de la personne, c’est ainsi qu’elle peut et doit être appelée « Mère de Dieu » sans signifier qu’elle soit la Mère de la Trinité ou même de la nature divine du Fils.

      • Daniel PIGNARD
        13 juillet 2015

        Autrement dit, vous préférez rester sur la mère de Dieu quoiqu’elle ne le soit pas. Vous aimez les choses tordues, poil au c…

    • +++Yesus Kristus azu+++
      13 juillet 2015

      Seigneur, quelle misère ! Ce que vous avez écrit Daniel, est une abomination ! C’est du polythéisme, non du monothéisme. Le monothéisme étant l’enseignement biblique, vous n’êtes de ce fait, même pas chrétien. Quelle horreur !… Je rappelle avant toute chose que, parler de la Sainte Trinité, bien qu’on puisse dire qu’il s’agit d’abord d’un problème « exégétique », est bien au-delà de cela, c’est bel et bien un problème de Théos-Logos : c’est-à-dire, Discours rationnel sur Dieu. On ne peut donc parler de Dieu Trinité en ne s’attardant que sur l’exégèse… car, cette Doctrine invite à une réflexion immensément philosophique, si bien que, sans les bases, on n’y comprendra rien. Vous en êtes la preuve, ici. Reprenons.

      Lorsque vous dites : « il y a donc 3 entités différentes en Dieu », il me semble que vous devriez vraiment préciser ce que vous entendez par « entités », car suivant le sens que vous lui donnez, vous êtes en plein tri-théisme ! Ensuite, vous soutenez que : « Or Marie est la mère du Fils de Dieu fait chair (appelé ainsi parce que Fils du Père). Le Fils n’est qu’une partie de l’entité Dieu. Elle ne peut donc être la mère de Dieu. » Bien que votre raisonnement en syllogisme peut sembler séduisant, du moins pour ceux qui ont un esprit peu logique, il est évident qu’il y a des faussetés ! Reprenons votre syllogisme, qui peut se résumer ainsi :

      – Il y a trois entités en Dieu
      – Or Marie est la mère du Fils de Dieu fait chair. Le fils n’est qu’une PARTIE de l’entité Dieu
      – Marie ne peut donc être la mère de Dieu.

      Comme déjà stipulé plus haut, malheureusement, il vous faudrait préciser ce que vous entendez par « entité », ceci concerne d’abord la prémisse 1°. Notre problème se situe au niveau de la mineure qui, selon nous, et cela est vrai, est un sophisme pur et simple. Car, lorsque vous dites que Marie est mère du Fils de Dieu fait chair, il faudrait préciser que ce Fils est pleinement Dieu ! Mais, cela, volontairement ou non, vous ne le précisez pas. Et vous évitez de manière soyeuse de parler de « Dieu fait chair », et préférez « Fils de Dieu ait chair ». Ce qui évidemment peut tromper, au niveau du langage… La deuxième partie de votre mineure est une hérésie, du moins si vous croyez en la Trinité (c’est une autre histoire, car avec les protestants, on ne sait jamais). Dire que le Fils n’est qu’une partie de l’entité Dieu est une hérésie parce que le Fils n’est pas une partie d’un tout, qui viendrait s’ajouter à d’autres parties pour former le Tout. De plus, au niveau du langage c’est catastrophique. Car votre majeure soutient que : « Il y a trois entités en Dieu », ensuite dans la seconde partie de votre mineure, vous dites « Le Fils n’est qu’une partie de l’entité Dieu » : ce qui implique donc que vous soutenez qu’il y a des entités dans l’entité… Aïe, quelle violence ! Fort de ces ambiguités, votre raisonnement ne tient pas la route…

      Ensuite, vous écrivez : « De plus, le Fils est Fils de Dieu non pas à cause de sa venue sur la terre, mais à cause de sa nature excellente de Fils unique qu’il avait auprès du Père. Or donc, Marie n’est que la mère charnelle du Fils de Dieu. Elle a été l’instrument qui a permis que le verbe se fasse chair et qu’il habite parmi nous. Marie n’est en effet en aucun cas la mère du Fils de Dieu qui était dans le ciel avant sa venue sur terre. »

      Ceci démontre simplement que vous n’avez absolument rien compris de la position catholique, ni du Saint Concile de Chalcédoine qui pourtant avait explicité ces choses. Le Fils est Fils de Dieu à cause de sa nature excellente qu’il avait auprès du Père, dites-vous. Eh bien, les Catholiques sont d’accord avec vous. Donc, votre insinuation est encore fausse, puisque les Catholiques ne laissent pas entendre qu’Il est devenu Fils. Marie n’est donc pas mère de la Divinité elle-même, vous avez mal appris vos leçons, mais Mère d’une Personne qui est Dieu ! Votre conclusion : « Marie n’est en aucun cas la mère du Fils de Dieu qui était dans le ciel avant sa venue sur terre » : malheureusement pour vous, cher ami, les Catholiques n’ont jamais dit ou soutenu ce que vous insinuez, vous avez donc mal appris la théologie catholique, et commettez en même temps ce qu’on appelle « ignoratio elenchi » : vous attribuez à vos interlocuteurs une thèse qu’ils ne soutiennent pas, et ce, dans le seul but de mieux les réfuter. Donc, avant de vouloir critiquer, il serait mieux d’apprendre : au travail donc.

      En effet, ce que vous omettez de dire : c’est que, le Concile de Chalcédoine avait précisé qu’il y a eu DEUX naissances du Fils, une naissance, engendrement dans l’éternité, et une autre naissance dans le temps :

      « §2. Suivant donc les saints pères, nous enseignons tous unanimement que nous confessons un seul et même Fils, notre Seigneur Jésus Christ, le même parfait en divinité, et le même parfait en humanité, le même vraiment Dieu et vraiment homme (composé) d’une âme raisonnable et d’un corps, consubstantiel au Père selon la divinité et le même consubstantiel à nous selon l’humanité, en tout semblable à nous sauf le péché, avant les siècles engendré du Père selon la divinité, et aux derniers jours le même (engendré) pour nous et notre salut de la Vierge Marie, Mère de Dieu selon l’humanité […] » (Concile de Chalcédoine, Ve session).

      La chose est donc claire, de plus, il y a en Christ DEUX natures, mais le Christ EST UN SEUL ET LE MÊME ! Le Concile continue :

      « […] Un seul et même Christ, Fils, Seigneur, l’unique engendré, reconnu en deux natures, sans confusion, sans changement, sans division et sans séparation, la différence des natures n’étant nullement supprimée à cause de l’union, la propriété de l’une et l’autre nature étant bien plutôt gardée et concourant à une seule personne et une seule hypostase, un Christ ne se fractionnant ni se divisant en deux personnes, mais un seul et même Fils, unique engendré, Dieu Verbe, Seigneur Jésus Christ, selon que depuis longtemps les prophètes l’ont enseigné de lui, que Jésus Christ lui-même nous l’a enseigné, et que le Symbole des pères nous l’a transmis. »

      On peut donc dire que vous n’avez absolument rien compris de l’enseignement de l’Eglise catholique à ce sujet. Mais venons-en à Marie mère de Dieu. En fait, ce que vous ne dites pas, c’est que, le Fils en s’incarnant dans la Vierge Marie est une Personne divine ! Car, avant de naître dans le temps, le Christ existait déjà en tant que Personne divine… Et en s’incarnant, en prenant la nature humaine, il reste le même, c’est-à-dire, Une Personne. Mais puisque, le Christ était déjà une personne, il est évident que sa naissance dans le temps ne va pas être exactement comme la nôtre, car on ne pourra pas dire que le Christ est une personne humaine (ce qui est faux !). Mais, on dira le Fils est une personne divine (ayant la nature humaine). Le Christ n’est pas une Personne humaine, car il était déjà Personne divine. Si vous dites l’inverse, alors, vous soutenez que dans le Fils il y a deux personnes : une personne humaine d’un côté et une personne divine de l’autre. C’est ce qu’on pourrait appeler une schizophrène ontologique : si telle est votre position, eh bien quelle malheur ! Cela semble en effet le cas. Et donc, je continue : le Fils est une Personne enhypostasiée (ayant une Dignité supérieure à la nôtre). Puisque ce qu’une mère met au monde c’est la personne – votre mère n’a pas mis au monde la nature humaine, mais elle a mis au monde une personne (D., Pignard) – et puisque le Fils est N’EST PAS une personne humaine (comme vous et moi), mais une Personne divine (ayant la nature humaine), Marie est Mère d’une Personne qui est Dieu, alors Marie est Mère de Dieu – en ce sens là, non pas au sens truqué que vous voulez soumettre au monde.

      En conclusion lorsque vous dites : « L’appeler mère de Dieu est donc tout à fait abusif et propre à mettre Marie sur un pied supérieur à Dieu ». Ce n’est donc rien de plus qu’une mauvaise compréhension, soutenue de sophismes ! Car, Marie mère de Dieu ne signifie pas : Mère de la divinité qui elle est incréée, mais Mère de Dieu en tant que la Personne qui s’incarne est une Personne Divine (ayant la nature humaine). Je précise que le Fils A la nature humaine, mais le Fils N’EST pas la nature humaine. Celle-ci étant un concept qu’on ne voit pas, ni qu’on ne peut toucher, seulement c’est « quelque chose » qui se voit dans la personne humaine, dans l’individuation. En sens contraire, le Fils A la nature divine, et le Fils EST la nature divine ! Là est la différence. C’est la raison pour laquelle, je n’ai pas très bien compris votre « Le fils est une PARTIE de l’entité Dieu ». Ce qui est foncièrement faux. Car il n’est pas, comme déjà dit « une partie » d’une certain tout. Puisque le Fils EST la nature divine (et donc ce n’est pas quelque chose qui vient de s’ajouter à la nature divine, de manière complémentaire pour donner un tout !). En théologie catholique, dire le Fils de Dieu, cela signifie que ce Fis est TOUT puissant c’est-à-dire aussi puissant que le Père et Saint Esprit, même chose pour les autres personnes divines. Pour quelles raisons ? Simplement parce la Personne Divine (Que ce soit le Père, le Fils ou l’Esprit), EST la nature divine ! C’est ce qui, en fait, rend compte du strict monothéisme ! Si je vous ai bien compris, le Fils est une partie de l’entité Dieu, si vous le dites, j’en suis désolé, vous êtes polythéiste ! Car ni le Père, ni le Fils ni l’Esprit ne sont « des parties » de l’entité Dieu, puisque en Dieu il n’y a pas de parties, Dieu étant absolument simple, et n’est donc pas composé. Au contraire, il y a en Dieu des personnes (personne se définissant comme « Substance individuelle de nature rationnelle »). La seule différence est que chez l’homme, on peut nous distinguer par l’individuation : par exemple, vous blanc, je suis noir ; vous avez des cheveux ainsi, j’ai des cheveux comme cela, etc., mais En Dieu la distinction de personnes se fait par leur relation : Le Père est père parce qu’il la source de la génération du Fils, ce dernier se distinct du Père en tant qu’il est engendré…etc., Sur la simplicité de Dieu, je vous renvoie à S. Thomas d’Aquin dans cet article fort éclairant.

      Dommage, vous n’avez donc pas compris la théos-logos catholique. Et en même temps, si vous n’êtes qu’exégète, c’est un peu normal. Retenez qu’il y a deux natures en Christ : humaine et divine. Mais les deux natures concourent dans la SEULE personne du Fils. La nature humaine du Christ qui devrait aboutir à une personne humaine n’y aboutit pas, car avant sa naissance dans le sein de la Vierge, le Fils était déjà une Personne divine. Dire le contraire reviendrait à dire qu’il y a deux personnes en lui : une personne qui serait divine et une personne qui serait humaine (c’est de la pure folie vous savez). Le Fils est donc, après son incarnation une Personne en-hypostasiée : une Personne divine (ayant la nature humaine). Ainsi, ceux qui ont vu le Fils, ceux qui L’ont touché, ont été en contact avec UNE PERSONNE Divine 🙂 Hé oui ; ils n’ont pas été en contact avec une personne humaine !

      « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, – car la vie a été manifestée… » (I Jean 1, 1-2)

      Je rappelle que ma critique ne vaut que pour une personne qui est trinitaire et monothéiste. Si vous êtes plutôt de tendance trithéiste – où le Fils ne serait pas pleinement Dieu, mais plutôt demi-Dieu (ou tiers de Dieu… beurk !), ou encore si vous êtes de tendance arienne, ou plus simplement si le Fils n’est pas vrai Dieu, alors je comprendrais que votre critique soit valable ; mais alors, à ce moment, nous parlerions sur deux plans totalement différent.

      • Daniel PIGNARD
        14 juillet 2015

        « Seigneur, quelle misère ! »
        Il faudrait nous dire ce que vous appelez Seigneur.
        Il faudrait nous dire ce que vous appelez misère.

        « Ce que vous avez écrit Daniel, est une abomination ! »
        Il faudrait nous dire ce que vous appelez Daniel.
        Il faudrait nous dire ce que vous appelez abomination.

        « C’est du polythéisme, non du monothéisme. »
        Il faudrait nous dire ce que vous appelez polythéisme.
        Il faudrait nous dire ce que vous appelez monothéisme.

        « parler de la Sainte Trinité »
        Il faudrait nous dire ce que vous appelez Sainte Trinité.

        « exégétique », un problème de Théos-Logos
        Il faudrait nous dire ce que vous appelez exégétique.
        Il faudrait nous dire ce que vous appelez Théos-Logos.

        « Discours rationnel sur Dieu »
        Il faudrait nous dire ce que vous appelez Discours rationnel sur Dieu.

        cette Doctrine invite à une réflexion immensément philosophique
        Il faudrait nous dire ce que vous appelez doctrine.
        Il faudrait nous dire ce que vous appelez réflexion immensément philosophique.

        si bien que, sans les bases, on n’y comprendra rien. Vous en êtes la preuve, ici.

      • +++Yesus Kristus azu+++
        14 juillet 2015

        Commentaire plutôt drôle – on n’en voit pas très la visée (c’est dommage), qui dénote une incapacité à répondre : c’est rassurant !
        Lorsqu’on entre dans la vraie Foi catholique, certains n’arrivent plus à suivre. J’en suis conscient.

      • Daniel PIGNARD
        14 juillet 2015

        149 lignes pour expliquer que j’aurais tort ! Encore bravo, vous vous surpassez en clarté.
        « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément.

      • +++Yesus Kristus azu+++
        14 juillet 2015

        Vous avez compté les lignes ?
        Si oui, au moins, vous avez lu jusqu’au bout, ou du moins parcouru…
        Si vous n’avez pas compris ce que j’ai dit, il vous faudra simplement relire, avec tête (re)posée.
        Si non, c’est vrai, ceux qui traitent souvent le Christianisme d’être polythéiste, c’est également parce qu’ils n’ont pas compris la Trinité.
        Enfin, merci pour le « bravo » : tant mieux si c’est très clair.

  10. michel
    14 juillet 2015

    Dieu est un en 3 personnes c’est ce que j’ai toujours cru… Dieu est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu… c’est ce qu’a vécu Marie, elle a été saisie par le Saint-Esprit,l’ange le lui a bien dit « le Saint-Esprit viendra sur toi, Dieu te couvrira c’est pourquoi le Saint-Enfant qui naîtra de toi sera appelé « fis de Dieu »…Jésus est Dieu « avant qu’Abraham fut je suis »… Le Saint-Esprit qui saisis un croyant c’est Jesus qui le saisi Jesus est Dieu…OUI Marie a porté dans sa chair Dieu lui même…au commencement était la Parole, la Parole etait avec Dieu et la Parole était Dieu elle était au commencement avec Dieu et rien de ce qui a eté fait n’a été fait sans elle, et la Parole a été faite chair et elle a habité parmis nous pleine de grâce et de verité, a tous ceux qui croient en son nom qui l’ont reçu accepté, elle a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu…

    Le baptème dans le Saint-Esprit c’est Dieu comme un feu dévorant il faut vraiment avoir la foi et le courage pour se laisser saisir c’est un instant où on est vraiment seul avec Dieu, c’est ce qu’a vécu Marie…Marie est vraiment une enfant de Dieu…et sûrement Joseph aussi…

    « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, – car la vie a été manifestée… » (I Jean 1, 1-2)… comme vous l’écrivez cher Henry…copier collé…

    En lui Dieu nous a aimé avant la fondation du monde éphésiens… Marie est la première qui a cru et qui a accepté…Marie la bien aimée de Joseph lui même descendant du roi David…

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  25. charly
    6 décembre 2016

    Je conteste que Marie soit « la mère de Dieu » et elle n’est pas non plus la mère génétique de Jésus car, Jésus vient du Saint Esprit, pas de l’ovule de Marie, ni du spermatozoïde de Joseph.

    • Ressources Catholiques
      9 décembre 2016

      Marie est la Mère de Dieu car elle a donné naissance à un enfant qui est Dieu. Aussi elle n’est pas la mère de la divinité de son fils, mais de son humanité dont la divinité est indissociable. C’est ce qu’on appelle l’union hypostatique.

      Les Protestants soulignent que la nature divine de Dieu est éternel et sans commencement. C’est très vrai. Mais ils disent que puisque la nature de Dieu est éternelle, et que donc elle n’est pas originaire de Marie, alors Marie ne peut pas être appelée « mère » de Dieu. C’est le principal argument que les protestants font sur point … eh bien il est très imparfait.

      Je rappelle ce que je disais plus haut: selon la doctrine catholique, Marie n’est pas la mère du Père et du Saint Esprit mais seulement du Fils. De plus, selon cette même doctrine, le Christ a deux natures: Il est vrai Dieu et vrai homme, Marie n’étant bien évidemment pas la mère de Sa nature divine, mais uniquement de sa nature humaine.

      Jean 1:14 – « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous…. »

      L’erreur protestante sur ce point vient au fait d’attribuer uniquement à la personne du Fils de Dieu, ce qui appartient à Sa nature divine, car c’est manquer de Lui attribuer ce qui appartient ou se rattache aussi à Sa nature humaine. Puisque le Fils de Dieu est devenu vrai homme, en omettant de lui attribuer ce qui appartient aussi à sa nature humaine, ils ne se rendent pas compte de la portée du fait que Jésus-Christ soit à la fois vrai Dieu et vrai homme. Le Fils de Dieu, Jésus-Christ, est une personne divine (la deuxième personne de la Sainte Trinité), avec deux natures. Il est à la fois vrai Dieu et vrai homme. Jésus Christ n’est pas un homme qui s’unit ou fut inspiré par Dieu. Non ; Il est vrai Dieu, qui devint vraiment homme. Marie est la mère de Jésus-Christ qui est vrai Dieu et vrai homme et en qui la divinité et l’humanité sont inséparables: elle même de la personne de son fils et donc de l’intégralité de ce dernier, elle est donc mère de Dieu sans pour autant être la mère de sa divinité, elle est seulement la mère de son humanité. De même pour nous: nos parents ne nous ont pas donné nos âmes (qui ont été crées directement par Dieu), mais seulement nos corps. Cependant nous ne disons jamais que nos mères ont donnés naissance seulement à nos corps, mais à nous, des personnes complètes. Un autre exemple: Anne d’Autriche était la mère de Louis XIV: elle n’était pas la mère de sa royauté, elle n’y était pour rien, il n’empêche qu’elle était la mère du Roi…

      Si nous refusons cette explication, les conséquences sont terribles: le Concile d’Ephèsequi se tint en 431 fut convoqué pour contrer l’hérésiarque Nestorius où il fut combattu par saint Cyrille d’Alexandrie. De quoi s’agissait-il avec cet personnage ? Il était l’archevêque-patriarche de Constantinople et en 428, lors d’un sermon il dit: « la Vierge Marie n’a point enfanté Dieu ! », un homme de l’assistance nommé Eusèbe cria alors au blasphème et l’affaire commença. Pourquoi Nestorius disait cela? Parce qu’il pensait qu’il y avait en Jésus-Christ un vrai Dieu et un vrai homme mais que les deux n’étaient unis que par une union morale et non pas hypostatique: il pensait donc que l’enfant dont a accouché Marie n’était pas Dieu et qu’en conséquence, elle ne pouvait pas être appelée « Mère de Dieu »; étant évident pour lui que si cet enfant était Dieu, Marie était Mère de Dieu. Les protestants et autres qui invoque cet épisode contre le titre de « Mère de Dieu » sont a côté de la plaque car la plupart d’entre eux croient que l’enfant dont a accouché Marie est Dieu… Nestorius fut déposé de son patriarcat. Obstiné dans l’erreur, il erra d’exil en exil, jusqu’au delà de la Thébaïde, où il mourut misérablement, la langue rongée des vers, puni, mais non repentant de ses blasphèmes contre la Mère de Dieu.

      Pour savoir ce qu’est une hypostase, pourquoi il est nécessaire que l’union des deux natures du Christ soit hypostatiques et non seulement morale et la problème que pose la position nestorienne quant à la Rédemption, je vous invité visionner ce cours de catéchisme pour adultes: https://m.youtube.com/watch?v=sQSG-IAUlsU

      Mais plus grave que cela, nier l’union hypostatique des deux natures du Christ, et donc que Marie a enfanté Dieu, et donc qu’elle est Mère de Dieu, revient à dire qu’il y a deux personnes de Jésus-Christ, a adorer les deux et devenir polypthéiste.

      Jésus n’était pas juste un homme spécial à l’inspiration et au lien unique avec Verbe de Dieu (le Fils de Dieu). Non, Il est le Verbe de Dieu fait chair. Par conséquent, Lui attribuer uniquement ce qui appartient spécifiquement à Sa nature divine, et non pas aussi ce qui s’applique à Sa nature humaine assumée – comme le font les protestants quand ils nient que Marie est la Mère de Dieu – c’est diviser Jésus en deux personnes différentes.

      Au Vème siècle, un hérétique du nom de Nestorius, tenait les mêmes propos protestants sur ce sujet. Il jugeait que Marie ne devait pas être appelée ‘Theotokos’ (mère/porteuse de Dieu), mais seulement appelée ‘Christotokos’ (porteuse du Christ). L’Eglise reconnut immédiatement l’hérésie de Nestorius, et la condamna en 431, au Concile d’Ephèse. La fausse vue de Nestorius fut reconnue par l’Eglise comme étant cette hérésie que la Bible condamne en ces termes : la ‘destruction de Jésus et l’antéchrist’. Cette fausse idée ‘détruit’ le Christ en séparant, de Son unique Personne, ce qui se rattache à Sa nature humaine. Elle résulte dans la division de Jésus en deux personnes, et dans la position que Jésus n’était qu’un homme qui portait (ou était inspiré par) la Personne de Dieu ; plutôt qu’une personne divine qui devint vraiment homme. Cette hérésie prend sa source dans l’adoration d’un homme et l’adoration de deux fils. L’Eglise savait clairement à quoi elle avait à faire… elle la condamna.

      IIème Concile de Constantinople (553) : « Le saint Concile d’Ephèse … a prononcé sa sentence contre l’hérésie de Nestorius … et contre tous ceux qui pourraient plus tard … adopter les mêmes opinions, telles qu’il les tenait … Elles expriment ces mensonges contre les dogmes de l’Eglise véritable, OFFRANT CULTE A DEUX FILS; essayant de diviser ce qui ne peut pas être divisé, ET PRÉSENTANT AU CIEL ET A LA TERRE L’OFFENSE DE L’ADORATION DE L’ HOMME. Mais la troupe sacrée des esprits célestes adorent avec nous un seul Seigneur Jésus-Christ. »

      Concile d’Ephèse, (431), Can. 5: « Si quelqu’un ose dire que le Christ est un homme théophore [porteur de Dieu] et non pas plutôt Dieu en vérité en tant que Fils unique et par nature, selon que le Verbe s’est fait chair et a pris part de la même façon que nous au sang et à la chair, qu’il soit anathème.»

      Jésus n’est pas deux personnes différentes. Il est UNE SEULE PERSONNE DIVINEavec deux natures. Par conséquent, ce qui arrive à Sa nature humaine, arrive également et réellement à Sa personne unique. Sa personne a fut conçue, et naquit dans son humanité, en Marie. Elle est donc véritablement Sa mère, et la mère de Dieu.

      La signification que comporte cette vérité est stupéfiante. Comme l’Eglise l’a toujours enseigné, le Fils de Dieu, éternel et égal au Père, a eut deux naissances :

      Il naquit avant le temps, de toute éternité, de Dieu le Père (Jean 16:28; Jean 8:42).
      Il naquit dans le temps, en tant qu’homme, par Marie, Sa mère.

      Seule Marie possède ce lien impénétrable avec Dieu ; avec à une personne de la Trinité. C’est de cette vérité, qu’elle est véritablement Mère de Dieu, que découlent toutes ses autres prérogatives et ses privilèges uniques.

      En lire plus sur le sujet:

      http://christus.fr/a-propos-de-marie-mere-de-dieu/

      Marie Mère de Dieu

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