+†+Yesus Kristus azu+†+

« Il n’est pour l’âme aliment plus suave que la connaissance de la vérité » (Lactance)

Ce que signifie ‘Credo’

priere-France_1363447144296Nous avons, il y a deux jours, célébré la Résurrection du Christ. Ce thème est le point culminant de la Foi chrétienne. Et nous la retrouvons dans notre confession de Foi : Je crois (….) à la résurrection de la chair. Le but ici n’étant pas de faire un examen sur la Résurrection, cela a déjà été fait ; mais, j’aimerais m’attarder sur ce que nous entendons par croire, la signification véritable de ce terme tel qu’il est utilisé dans le Symbole.

Je crois ? Voilà bien un mot qui a, que ce soit dans le Credo catholique que dans les rangs des non-catholiques, perdu son véritable sens. Raison pour laquelle, il y a, dans le catholicisme, et plus largement dans toute la foi chrétienne, nombre de Chrétiens qui s’adonnent à un certain syncrétisme. Il est d’autant plus effrayant de voir ou d’entendre des chrétiens dire : « Je crois en la réincarnation », alors que le vocabulaire biblique ne laisse aucun doute là-dessus : c’est la Résurrection de la chair. Ainsi, des douze articles formant notre Credo, la plupart des catholiques n’y croient même pas, peut être que la moitié… De même, analogiquement, plusieurs chrétiens accordent plus de crédit aux philosophies étrangères qu’à la philosophie du Christianisme. Cette déviance est sans doute due au sens que nous nous sommes faits du mot croire, de la définition que la langue française donne à ce mot. Et ce que nous allons voir, dans cet article, consiste à montrer quel est le véritable sens du mot Croire, non pas dans la langue française – et le sens moderne, mais le sens que lui donne notre Credo. En d’autres termes, que signifie pour le catholique : Je crois en un seul Dieu… Je crois en Jésus-Christ… Je crois en la résurrection de la chair…

Si nous nous penchons sur la définition que nous fournit le Centre national des ressources textuelles et lexicales (CNRTL), nous lisons à propos du mot croire : « Croire + à + subst. Être persuadé de quelque chose par adhésion de l’esprit, de manière rationnelle, mais aussi avec confiance. » On constate ici que la définition donnée gravite autour de la certitude, c’est une bonne définition ! Car, effectivement, la manière donc nous, catholiques comprenons le credo, s’articule autour ce qui est vrai – absolument. Ce qui est tenu pour certain. Cela peut sembler aller de soi pour certains, mais pour d’autres, pas forcément. Car, il est évident que de nos jours, le credere de la foi catholique, s’apparente plutôt à la supposition, à l’opinion, au peut-être. Ainsi, beaucoup s’imaginent que, lorsque nous disons : « Je crois en un seul Dieu… », cette affirmation relève du peut-être. Il y a peut-être un Dieu, ce n’est pas sûr… On verra bien. La certitude n’est donc pas présente. Raison pour laquelle, en ce XXIe siècle, on assiste à un certain syncrétisme ; on observe des catholiques qui ne croient pas en la moitié des articles du Credo ; qui font, à l’instar de la plupart de certains Protestants, leur propre Credo ; croyant ainsi ce qu’ils veulent et de la manière dont ils l’entendent : qu’on ne se leurre, les libéraux, ce sont des faux catholiques ! De même, analogiquement, des chrétiens qui préfèrent d’autres philosophies à la philosophie chrétienne, sont des faux chrétiens !

En fait, croire, tel que nous l’entendons dans notre Credo, ne relève pas du domaine de l’opinion, ni des suppositions, ni de l’à peu près, mais bel bien du domaine de la connaissance, de la certitude, de la Vérité ! Ainsi, tout catholique qui prononce le Credo et qui, par la même occasion, n’adhère pas TOTALEMENT à ce qui est dit dans cette profession de foi, celui n’est pas catholique ! Celui-là, est un apostat et un renégat : c’est le cas du Catholicisme libéral ! Car, et en effet, il ne suffit pas de croire dans tout ce qui est dit dans le credo, mais également à tout ce qui y est implicite ! Car, martelons le encore une fois : Credo ici, a le sens de Je suis certain ! De même, tout chrétien, qui mettrait en doute un seul des douze articles, est hérétique ! Oui, cela existe. Il y a bien de personnes qui ne reconnaissent pas la Virginité de Marie avant la naissance du Christ ; d’autres diront que le Christ n’a pas vraiment souffert, car il n’avait pas un vrai corps d’homme ; ou encore qu’il n’a pas pris l’âme humaine (c’est l’hérésie christologique du Docétisme). Succinctement, tout ce qui est affirmé dans ces articles, est absolument vrai !

« Que veut dire le mot Credo, je crois, que vous dites au commencement du Symbole ? Le mot Credo, je crois, veut dire : je tiens pour absolument vrai tout ce qui est contenu dans ces douze articles, et je le crois plus fermement que si je le voyais de mes yeux ; parce que Dieu, qui ne peut ni se tromper ni tromper personne, a révélé ces vérités à la sainte Eglise catholique et par elle nous les révèle à nous-mêmes. »[1]

St-Pie-XOn peut dans cette courte phrase du pape saint Pie X, remarquer une certaine volonté de lutter contre le Relativisme (qui grandissait à cette époque où il a rédigé ce Catéchisme). Les seuls mots « absolument », « vrai », « vérités » permettent d’exclure toute supposition ; et la forte affirmation radicale de la connaissance : « je le crois plus fermement que si je le voyais de mes yeux », dénote un souci patent de lutter contre le Relativisme. Le pape ne mâche pas ses mots ! Le Credo est de l’ordre de la connaissance des plus vraies qui soient. En effet, lorsque vous voyez une chose de vos yeux, vous ne pouvez la nier ; vous ne supposez pas qu’elle est vraie, vous savez qu’elle est vraie. En fait, le saint pape s’inscrit dans la même ligne que le Concile de Vatican I, qui anathématisera quiconque osera dire qu’on ne peut pas connaître Dieu de manière certaine, à partir des biens visibles ; mais aussi du Concile de Trente : le catéchisme de saint Pie X est en fait une sorte de document complémentaire au Concile de Trente.

Mais alors, que s’est-il passé ? Pourquoi l’Eglise catholique maintient que Je crois ne renvoie pas, comme on le pense généralement dans les milieux chrétiens, à une supposition, mais à une certitude ? En fait, cela vient du fait qu’on a pris des mots grecs – chez Platon par exemple et on les a appliqué au vocabulaire biblique. Cependant, en empruntant des mots grecs, l’on a emprunté la forme seulement, et non pas le fond – qui serait dans ce cas, le sens du mot.

Considérons le mot « Croyance », en grec, il s’agit du mot pistis. Chez le philosophe grec Platon, il y a quatre affections dans l’âme. Dans sa République, nous lisons :

Tu m’as très suffisamment compris, dis-je. Applique maintenant à ces quatre divisions les quatre opérations de l’âme : l’intelligence à la plus haute, la connaissance discursive à la seconde, à la troisième la foi, à la dernière l’imagination ; et range-les en ordre en leur attribuant plus ou moins d’évidence, selon que leurs objets participent plus ou moins à la vérité[2]

Que lisons-nous ? Que des quatre affections de l’âme, la plus haute est la noèsis – intelligence, la seconde est la dianoia – connaissance, la troisième est la pistis – croyance, et la dernière est la eikasia – l’imagination. Plus loin, dans la même œuvre nous lisons :

Il suffira donc, repris-je, comme précédemment, d’appeler science la première division de la connaissance, pensée discursive la seconde, foi la troisième, et imagination la quatrième ; de comprendre ces deux dernières sous le nom d’opinion, et les deux premières sous celui d’intelligence, l’opinion ayant pour objet la génération, et l’intelligence l’essence; et d’ajouter que ce qu’est l’essence par rapport à la génération, l’intelligence l’est par rapport à l’opinion, la science par rapport à la foi, et la connaissance discursive par rapport à l’imagination[3]

On voit donc que la croyance – pistis – chez le philosophe grec est l’avant dernière affection de l’âme, et par conséquent, elle est à placer, comme le dit le texte, sous l’égide de l’opinion ! Le malentendu est là. On a repris les mots de Platon, c’est-à-dire, comme nous l’avons dit, la forme ; mais on n’a point repris la pensée de Platon. Car, de nos jours, lorsque la plupart des chrétiens ou de tous les contemporains parlent de pistis, croyance, cela représente quelque chose qui s’oppose à la connaissance, à la certitude. Mais l’Eglise ne l’a jamais compris ainsi. Car, en disant, Je crois, nous l’avons déjà souligné avec le Catéchisme de saint Pie X, je veux dire : je suis certain ! De fait, en hébreu, le mot neeman, qu’on a traduit par pistis en grec, ne signifie pas ce que nous lisons chez Platon : il signifie bien la certitude ! « Et je l’enfoncerai comme un clou en un lieu solide ; et il deviendra un trône de gloire. » (Isaïe 22, 23). Le mot solide, en grec, est pistis ! Même chose pour le verset 25 ! Le substantif emounah en hébreu désigne le Rocher, le solide, la certitude. Alors que heemin (qui signifie être certain de la vérité) est traduit par pisteuein, traduit par credere en latin, croire, en français. De même, émounah (qui signifie certitude objective de la vérité), traduit par pistis en grec, fides en latin, et croyance, en français. On voit clairement que le système est dégénéré. Car, de nos jours, qui dit croyance, dit conviction subjective. Alors que, dans le vocabulaire biblique, ce n’est pas du tout le même sens.

AnselmeNous laisserons de côté les rapports qu’entretenait Martin Luther avec la Raison. En effet, celle-ci est pour lui la plus « grande putain du Diable ». Elle est contraire à la foi ! C’est ainsi que, de nos jours, on pense (!) comme Luther ! En fait, les catholiques sont devenus luthériens ! La doctrine luthérienne se rapproche des a priori kantiens. L’Eglise a toujours récusé cette manière de penser. C’est l’éternel combat qu’ont mené nos pères – de l’Eglise, qu’ils soient africains ou occidentaux et nos docteurs (depuis les premiers siècles, l’apothéose étant atteint avec les médiévaux des XII et XIII èmes siècles, et en particulier avec s† Thomas d’Aquin).

Ainsi, lorsque nous disons : Credo in unum Deum, Patrem omnipoténtem, factόrem cæli et terræ, visibílium όmnium, et invisibílium. Et in unum Dόminum Iesum Christum, Fílium Dei unigénitum […] Et in Spíritum Sanctum, Dόminum, et vivificántem […], nous voulons en fait dire Je suis certain de la Vérité dans un Un Dieu… C’est-à-dire que Πιστεύω εἰς, est la traduction exacte de we-heemin be, qui se trouve en Genèse 15, 6 : Abraham a été certain de la Vérité ! Il n’a pas douté de l’existence de Dieu ; mais, aurait pu douter de la promesse que Dieu lui avait faite ! De l’existence de Dieu, non ! Car, dans la tradition hébraïque l’existence de Dieu est une connaissance. Dieu est connu par ses œuvres. Nous devons donc le voir comme véritable connaissance, et non de foi – surtout dans le sens qu’on donne à ce mot à notre époque. Le Concile de Vatican I n’ira pas par quatre voies. Quiconque prétend que l’on ne peut pas connaître Dieu, de manière certaine, à travers ses œuvres, le Concile est sans pitié !

« Si quelqu’un dit que le Dieu unique et véritable, notre Créateur et Seigneur, ne peut pas être connu avec certitude par les œuvres grâce à la lumière naturelle de la raison humaine, qu’il soit anathème »[4].

En définitive, l’Eglise a toujours maintenu que le sens du mot credo, signifiait je suis certain. Et non pas un sentiment mou de l’esprit, une idée purement subjective. Le fait est que l’on s’est fait piéger par les philosophies luthérienne, et peut-être kantienne, qui insistent sur le fait que la raison humaine ne peut prétendre à une connaissance. Et, par conséquent, beaucoup de Catholiques de nos jours, sont luthériens. N’avez-vous jamais entendu : « Je crois à la réincarnation » ? Cela découle de la dégradation du mot « croire ». Car, on a repris la pensée exprimée par Platon. Alors que l’Eglise, bien qu’ayant repris les mots de Platon, n’a point repris la pensée. Elle a pris la forme (le mot), et non le fond (le sens).

Enfin, terminons par Le Concile de Trente qui  stipule :

« Croire ici n’est pas la même chose que penser, imaginer, avoir une opinion. C’est, selon l’enseignement de nos Saints Livres, un acquiescement très ferme, inébranlable et constant de notre intelligence aux mystères révélés de Dieu […] celui-là croit qui s’est formé sur une vérité quelconque… et une certitude exemptes de tout doute. Et qu’on n’aille pas s’imaginer que la connaissance qui nous vient de la Foi soit moins certaine, sous le prétexte que nous ne voyons pas les vérités qu’elle nous propose à croire »[5].

Credo in unum Deum… etc. Voilà, la messe est dite ! Voilà le véritable sens du mot ‘croire’ tel qu’il est utilisé dans l’Eglise, et tel qu’il devrait être compris dans tout le Christianisme. Ce n’est pas de l’ordre de l’opinion, de l’à peu près,… mais de l’ordre d’une connaissance objective. Martin Luther avait probablement en horreur les médiévaux (Thomas, Anselme, Bonaventure…) qui se sont ‘battus’ de toute leur force pour dire que la Raison ne s’oppose pas à la Foi – bien qu’il y ait des choses qu’on comprend pas parfaitement. Cela n’enlève rien à la certitude de notre Foi. Cessons donc d’être luthériens et kantiens. Voilà ce que j’avais à vous dire aujourd’hui les amis… Et je ne sais pas quel est votre sentiment à présent… En ce qui me concerne, je ne crois pas ! Non, moi, je suis certain ! et vous ? 🙂

  • [1] Saint Pie X, Catéchisme catholique, Partie I, chapitre 1.
  • [2] Platon, République, Livre VI, 511e.
  • [3] Platon, ibid, Livre VII, 534a.
  • [4] Concile de Vatican I, Canon n°1 attaché au chapitre II, Constitution Dei Filius – sur la révélation.
  • [5] Concile de Trente, Chapitre I, §1 De la Foi.

À propos de Le Saker D'Ahala

Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu (Hugues de saint Victor).

12 commentaires sur “Ce que signifie ‘Credo’

  1. Marie
    1 Mai 2014

    Merci pour cet article qui remet clairement et simplement les choses en place… C’est un peu surprenant de constater à quel point la Foi de l’Église est précise et lutte contre des idées précises : dans ce cas-ci, le relativisme.

  2. Pingback: POUR UNE FOI CATHOLIQUE BÂTIE SUR LE ROC (Mt.7, 25) | documentation.erlande

  3. kevin makise
    19 février 2017

    j du mal a télécharger les article en pdf .
    si vous pouvez m indiqué comment faire

    • Ressources Catholiques
      20 février 2017

      Il n’y a pas de pdf a télécharger ici. Où voyez-vous cela ?

  4. Pingback: +†+Yesus Kristus azu+†+-site catholique-varia – sourceserlande

  5. Bernard
    8 septembre 2018

    Je me sens fier d’etre catholique. Continuons a croire de toute nos forces.

  6. Louis Lebailly
    2 novembre 2018

    Bonjour, je suis catholique et je me pose beaucoup de questions sur le dernier concile. J’ai l’intuition que le positionnement de la FSSPX est le bon mais ayant à coeur et le désir de servir Dieu en toute vérité je reste perplexe.

    Je me pose la question suivante, j’aimerais savoir si l’Eglise qu’on appelle « officielle » ou « conciliaire » propose une contre-argumentation détaillée des points soulevés par la FSSPX sur la liberté religieuse, la messe, l’oecuménisme et la collégialité autre que « nous lisons le concile vatican II dans l’herméneutique de la continuité » ? J’ai bien l’impression qu’il y a, comme le dit la FSSPX rupture avec le magistère constant des papes. Il s’agit des points litigieux soulevés ici : https://fsspx.org/fr/presentation-generale

    Comment-vous situez-vous par rapport à cette question?

    Existe-t-il un enseignement des papes qui permet de montrer et d’affirmer que les constitutions d’un concile peuvent contredire celles d’un précédent ; ou encore que l’enseignement d’un pape récent prévaut sur l’ancien ? Il me semble que le débat consiste justement sur ce point à savoir s’il y a rupture/changement et donc problème au niveau du magistère, y a-t-il ou non rupture ?
    Et s’il y a rupture que faire, que dire donc, que conclure ?

    Ce n’est pas exprimé très clairement mais j’espère que vous comprenez l’idée.

    Merci d’avance,

    Louis.

    • Ressources Catholiques
      7 novembre 2018

      Bonjour, nous sommes nous-mêmes « traditionnalistes » et allons à la messe à la FSSPX. Les analyses de cette dernières sont justes. Si vous avez la moindre question, la moindre objection conciliaire à laquelle vous ne savez pas répondre, n’hésitez pas à nous la poser !

      • Louis Lebailly
        8 novembre 2018

        Bonjour,
        Je vois. Et bien récemment un prêtre diocésain avec qui j’ai pu échanger m’avançait l’idée en s’appuyant sur le cardinal Newman (dont je n’ai pas lu les oeuvres) que si la foi ne changeait effectivement pas, son expression pouvait varier avec le temps, et qu’il n’était donc pas incohérent d’admettre des « paradoxes apparents ».

        Et même sur la messe, que si dans le rite catholique latin il y a toujours eu les paroles de la consécration, ce n’est pas le cas dans certains rites orientaux catholiques. Et qu’il n’y aurait donc pas lieu de faire une « fixette » sur des changements liturgiques.

        Je précise que ce prêtre est attaché à la messe traditionnelle qu’il célèbre en privé, et qu’il s’applique à dire la messe avec une telle foi et rigueur qu’il n’est pas à mettre dans le même panier que les progressistes les plus véhéments.

        Merci,
        Louis.

      • Ressources Catholiques
        8 novembre 2018

        Bonjour,

        C’est la réponse classique des conciliaires conservateurs. Mais cela ne tient pas. Vatican II enseigne fondamentalement le contraire du Magistère antérieur sur le liberté religieuse, l’alliance de l’Eglise et de l’Etat entre autres. Je peux vous en donner toutes les preuves documentaires. Etes-vous parisien ?

        Ressources Catholiques

  7. Louis Lebailly
    8 novembre 2018

    Je ne suis pas parisien, et j’ai déjà écouté et lu nombres d’informations montrant ces contradictions. Je veux bien cependant, que vous m’envoyiez sous format numérique quelques unes de ces preuves.

    Mais vous évacuez assez rapidement, en disant cela ne tient pas, j’aimerais que vous puissiez démonter à la limite avec rigueur l’herméneutique de la continuité. Si vous avez des documents qui présentent son principe, et la réfutent, je suis preneur également.

    • Ressources Catholiques
      12 novembre 2018

      Je vous ai envoyé un courriel privé

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