+†+Yesus Kristus azu+†+

« Il n’est pour l’âme aliment plus suave que la connaissance de la vérité » (Lactance)

Pie XI et les Cristeros

Dossier sur les accusations portées contre les Papes dans l’Histoire : ici

Pie XI a-t-il trahi le bon combat des Cristeros en signant un traité de paix avec l’Etat persécuteur mexicain ? A-t-il pactisé avec l’ennemi ? Ce sont de tristes accusations trop répandues auxquelles il est grand temps de tordre le cou !

Pie XI fut trompé

Il y a eu une entreprise de manipulation envers Pie XI, montée par des éléments subversifs exigeant la paix au Mexique, fut-ce au prix de la trahison. Pour ce faire, ils ont fabriqué des faux affirmant que le gouvernement reconnaissait le droit aux Églises Catholiques d’exister et d’agir comme bon leur semblait, dans le respect des lois. La lutte devenant sans objet, Pie XI crut donc nécessaire d’appeler ses fidèles à la paix. Il a été dupé dans cette affaire, ce n’était pas un complice actif. Lire à ce sujet les deux articles en espagnol :

Los errores que marcaron el inicio y el final de la Guerra Cristera

Al descubierto la “operación de inteligencia” que selló la Guerra Cristera

La condamnation des Cristeros était légitime

Lorsque le Pape Pie XI a signé le traité qui annulait les plus iniques des lois anticléricales (lois qui ont été effectivement suspendues puis supprimées), les Cristeros étaient vaincus – le fait est indéniable. Si le gouvernement mexicain les a liquidés, non seulement le Pape n’y était pour rien, mais le président CALLES le fit en se parjurant de la manière la plus abjecte. Les évêques mexicains ont ensuite réclamé la cessation d’une guerre perdue et donc sans but : les morts aussi bien Cristeros que fédéraux faits lors d’une guerre perdue d’avance étaient donc illégitimes. En cela ils ont au moins enlevé au gouvernement mexicain le semblant de légitimité de ces massacres. Et si certains mexicains catholiques ont voulu à tout prix continuer cette guerre, il était légitime et nécessaire de les condamner.

Hugues KÉRALY a réécrit l’histoire (dans la première édition de son livre), en faisant croire que les Cristeros étaient en passe de renverser le gouvernement lorsque le Pape Pie XI les aurait trahis en signant son traité.