+†+Yesus Kristus azu+†+

« Il n’est pour l’âme aliment plus suave que la connaissance de la vérité » (Lactance)

La force des mauvais est la faiblesse des bons !

Léon XIII

« Le danger de l’inertie

20 – Reculer devant l’ennemi et garder le silence, lorsque de toutes parts s’élèvent de telles clameurs contre la vérité, c’est le fait d’un homme sans caractère, ou qui doute de la vérité de sa croyance. Dans les deux cas, une telle conduite est honteuse et elle fait injure à Dieu ; elle est incompatible avec le salut de chacun et avec le salut de tous ; elle n’est avantageuse qu’aux seuls ennemis de la foi ; car rien n’enhardit autant l’audace des méchants que la faiblesse des bons.

21 – D’ailleurs, la lâcheté des chrétiens mérite d’autant plus d’être blâmée, que souvent il faudrait bien peu de chose pour réduire à néant les accusations injustes et réfuter les opinions erronées ; et, si l’on voulait s’imposer un plus sérieux labeur, on serait toujours assuré d’en avoir raison. Après tout, il n’est personne qui ne puisse déployer cette force d’âme où réside la propre vertu des chrétiens ; elle suffit souvent à déconcerter les adversaires et à rompre leurs desseins. De plus, les chrétiens sont nés pour le combat. Or, plus la lutte est ardente, plus, avec l’aide de Dieu, il faut compter sur la victoire : Ayez confiance, j’ai vaincu le monde. Il n’y a point à objecter ici que Jésus-Christ, protecteur et vengeur de l’Église, n’a pas besoin de l’assistance des hommes. Ce n’est point parce que le pouvoir lui fait défaut, c’est à cause de sa grande bonté qu’il veut nous assigner une certaine part d’efforts et de mérites personnels, lorsqu’il s’agit de nous approprier et de nous appliquer les fruits du salut procuré par sa grâce. » (Encyclique Sapientiae Christianae, 10 janvier 1890, sur les principaux devoirs des chrétiens, n° 20 et 21)

Saint Pie X

« Que l’on n’exagère pas par conséquent les difficultés quand il s’agit de pratiquer tout ce que la foi nous impose pour accomplir nos devoirs, pour exercer le fructueux apostolat de l’exemple que le Seigneur attend de chacun de nous : Unicuique mandavit de proximo suo. Les difficultés viennent de qui les crée et les exagère, de qui se confie en lui-même et non sur les secours du ciel, de qui cède, lâchement intimidé par les railleries et les dérisions du monde : par où il faut conclure que, de nos jours plus que jamais, la force principale des mauvais c’est la lâcheté et la faiblesse des bons, et tout le nerf du règne de Satan réside dans la mollesse des chrétiens. » (Discours sur la béatification de Jeanne d’Arc du 13 décembre 1908)

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Cette entrée a été publiée le 16 mars 2024 par dans Foi Catholique.