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« Il n’est pour l’âme aliment plus suave que la connaissance de la vérité » (Lactance)

Saint Jérôme (347-420) sur « la Chaire de Pierre sur laquelle l’Eglise est bâtie »

Notre dossier sur la Papauté : ici

Voici le plan de notre étude :

I) Les lettres de saint Jérôme au Pape saint Damase : l’Evêque de Rome est assis sur la « Chaire de Pierre » et a tout pouvoir dans l’Eglise

II) L’autorité du Pape sur les Conciles locaux

III) La confirmation par saint Jérôme que la querelle de la Pâques ne contredit pas la Papauté

IV) Autres témoignages de l’autorité romaine

I) Les lettres de saint Jérôme au Pape saint Damase : l’Evêque de Rome est assis sur la « Chaire de Pierre » et a tout pouvoir dans l’Eglise

Deux monuments très connus témoignant de la foi de l’Eglise antique en la Papauté sont les deux lettres de saint Jérôme de Stridon (347-420) au Pape saint Damase où il le questionne au sujet du schisme de l’Eglise d’Antioche. Il affirme avec force la nécessité d’être en communion avec la « chaire de saint Pierre » pour faire partie de la véritable Eglise. Il lui demande de rendre son jugement pour savoir qui de Paulin, de Vital ou de Mélèce est le véritable Evêque d’Antioche : c’est un témoignage de l’universalité de juridiction entre les mains de l’Evêque de Rome. Par ailleurs, ces lettres témoignent aussi de l’infaillibilité Papale, étant donné que saint Jérôme déclare avoir « cru devoir consulter la chaire de Pierre et cette foi louée par la bouche de l’Apôtre, et chercher la nourriture de [son] âme, au lieu même où jadis [il reçut] les vêtements du Christ ». Il répond encore par avance à ceux qui voudraient opposer la juridiction du Pape à la souveraineté du Christ sur l’Eglise, en disant « Moi, qui ne veux suivre personne autre que le Christ, je communique avec votre béatitude, c’est-à-dire, avec la chaire de Pierre; je sais que l’Église est bâtie sur cette pierre » :

« Comme l’orient, agité de ses anciennes furies, met en lambeaux la robe du Seigneur, robe sans couture et d’un seul tissu; que les renards dévastent la vigne du Christ , et que parmi tant de citernes entrouvertes qui ne sauraient garder l’eau, il est difficile de découvrir où est la fontaine scellée et le jardin fermé, j’ai cru devoir consulter la chaire de Pierre et cette foi louée par la bouche de l’Apôtre, et chercher la nourriture de mon âme, au lieu même où jadis je reçus les vêtements du Christ. La vaste étendue du liquide élément et ce long espace de terres ne m’ont pas empêché d’y aller chercher la perle précieuse. «Partant où sera le corps, là se rassembleront les aigles.» (Lc 17,37).

Pendant que des enfants pervers dissipent leur patrimoine, vous seuls conservez intact l’héritage de vos pères. Chez vous, le sol riche et fécond, rend au centuple la pure semence du Seigneur; chez nous le froment, étouffé dans les sillons, dégénère en ivraie et en chaume. Aujourd’hui dans l’Occident se lève le soleil de justice, tandis que dans l’Orient ce lucifer qui était tombé, a établi son trône au-dessus des astres. «Vous êtes la lumière du monde, vous êtes le sel de la terre,» (Mt 5,13-14) vous êtes des vases d’or et d’argent; ici nous n’avons que des vases d’argile ou de bois qui attendent la verge de fer et les feux éternels.

Quoique votre grandeur m’effraie, votre humanité cependant me rassure. Victime, je demande au prêtre le salut; brebis, je réclame l’appui du pasteur. Loin donc l’envie calomnieuse; que la splendeur du siège romain disparaisse; je parle au successeur du pêcheur, et au disciple de la croix. Moi, qui ne veux suivre personne autre que le Christ, je communique avec votre béatitude, c’est-à-dire, avec la chaire de Pierre; je sais que l’Église est bâtie sur cette pierre. Quiconque mange l’agneau hors de cette maison est un profane. Quiconque ne se trouvera point dans cette arche de Noé périra lors du déluge.

Et comme, pour pleurer mes crimes, je me suis retiré dans cette solitude qui sépare la Syrie d’avec le pays des Barbares, et que je ne puis, vu mon grand éloignement, demander toujours de votre sainteté le saint du Seigneur, je communique ici avec les confesseurs égyptiens vos collègues, et je me cache, humble chaloupe, parmi ces vaisseaux de haut bord. Je ne connais pas Vitalis, je rejette Meletius, j’ignore ce que c’est que Paulin. Quiconque n’amasse pas avec vous dissipe, c’est-à-dire, celui qui n’appartient pas au Christ appartient à l’antichrist. » (Lettre 14, 15 ou 57, suivant les classifications, à Damase, n°1 et 2 ; PL, 22/355-356)

Après ce témoignage de sa foi en l’institution divine de la Papauté, il nous en montre un exemple pratique en affirmant qu’il est selon lui dangereux de parler de Dieu comme étant « trois hypostases », mais déclare d’avance se soumettre à une telle formulation si l’évêque de Rome lui en donne le commandement :

« Demandons-leur ce qu’ils pensent qu’on peut entendre par trois hypostases ? Ils disent que ce sont trois personnes subsistantes; répondrons-nous que c’est là notre croyance ? Le sens ne suffit pas; ils veulent les paroles elles-mêmes, parce qu’il y a je ne sais quel venin caché sous ces mots. Nous crions : Si quelqu’un ne confesse pas trois hypostases, c’est-à-dire, trois personnes subsistantes, qu’il soit anathème. Mais, parce que nous n’usons pas de leurs termes, nous passons pour hérétiques. Que si par le mot d’hypostase, on entend la substance, et qu’on ne dise pas qu’il n’y a qu’une hypostase en trois personnes, on est séparé de Jésus Christ; c’est sur cela qu’on me reproche d’être uni avec vous par la même confession de foi. Décidez, je vous en conjure; si vous le jugez à propos, je ne craindrai pas de dire qu’il y a trois hypostases; si vous l’ordonnez, que l’on fasse une nouvelle confession de foi, après celle de Nicée, et que nous autres orthodoxes, nous nous servions pour expliquer notre sentiment, des mêmes termes que les ariens. […]

Si néanmoins vous jugez à propos qu’il faille confesser trois hypostases, en expliquant ce que l’on entend par ces mots, nous ne nous y opposons pas. […]

C’est pourquoi je conjure votre béatitude, au Nom du Crucifié, qui a sauvé le monde, au Nom de la Trinité, qui n’a qu’une même substance, de me mander si je dois confesser ou ne confesser pas trois hypostases.  » (Lettre 14, 15 ou 57, suivant les classifications, à Damase, n°3 et 5 ; PL, 22/356-358)

Saint Jérôme témoigne encore de sa foi en la Papauté peu de temps après dans une autre lettre adressée au même Pape saint Damase :

« Poursuivi sans cesse par un implacable ennemi, je soutiens dans la solitude des guerres plus cruelles que jamais. D’un côté frémit la rage de l’hérésie arienne, appuyée sur les puissants du jour; de l’autre, une Église divisée en trois parties, s’efforce de m’attirer à elle. L’ancienne autorité des moines voisins s’élève contre moi. Cependant, je ne cesse de crier. Quiconque est uni à la chaire de saint Pierre se trouve de mon parti. Mélétius, Vitalis et Paulinus disent qu’ils sont dans votre communion; je pourrais le croire, s’il n’y en avait qu’un seul qui l’affirmât. Maintenant, ou deux d’entre eux ou eux tous disent un mensonge.

Je conjure donc votre béatitude, par la croix du Seigneur, par la gloire nécessaire de notre foi, la passion du Christ, d’imiter par votre zèle ceux dont vous occupez le rang. Puissiez-vous, assis sur le trône, juger avec les douze disciples; puisse un autre vous ceindre dans votre vieillesse, comme on le fit à Pierre; puissiez-vous obtenir, avec Paul, le droit de cité dans le ciel ! Faites-moi savoir par votre lettre avec qui je dois communiquer dans la Syrie. Ne méprisez pas une âme pour laquelle est mort Jésus Christ. » (Lettre 16, ou 58, suivant les classifications, à Damase ; PL, 22 / 358-359)

Et on doit remarquer que saint Jérôme ne fait pas de différence entre le Christ et le pape lorsqu’il s’agit de la foi ; car on peut voir clairement qu’il se place à ce dernier point de vue si on lit sa lettre précédente.

II) L’autorité du Pape sur les Conciles locaux

A) L’autorité du Pape sur les Conciles locaux

« Il y a déjà plusieurs années, j’aidais le pape Damase, évêque de Rome à rédiger les documents officiels de l’Église et répondais aux demandes de consultation venues des conciles de l’Occident et de l’Orient. » (Lettre 123 à Ageruchia, n° 10 ; PL, 22/1052)

Parmi ces demandes, il y avait cette Lettre synodale rapportée Théodoret de Cyr (393-458), historien ecclésiastique, dans laquelle les Pères d’un concile de Constantinople déclarent expressément au Pape saint Damase que c’est sur son ordre qu’ils se réunirent. On a parfois pensé qu’il s’agissait de la lettre synodale adressée à Rome par le Ier concile de Constantinople (381). Or il n’en n’est rien comme nous allons le voir. Toujours est-il qu’ils s’appellent eux-mêmes « les membres » de leur destinataire (ce qui est d’ailleurs quoi qu’il en soit un témoignage antique de l’autorité de l’Evêque de Rome). Ils affirment que le Pape voulait initialement le réunir à Rome, mais que pour des raisons de praticité, ce dernier se tint finalement à Constantinople :

« Etant animés d’une charité véritablement fraternelle, vous nous invitez par les lettres du très pieux Empereur, à nous trouver comme vos membres, au Concile que vous prétendez tenir à Rome, selon la volonté de Dieu, afin qu’après que nous avons été seuls destinés à souffrir toute sorte de misères, vous ne soyez pas seuls destinés à la joie, et au triomphe, depuis que les Empereurs concourent à la défense de la piété ; mais que nous ayons part à votre joie, et que nous régnions avec vous, selon l’expression du saint Apôtre. Nous aurions bien souhaité qu’il nous eût été possible de contenter votre désir ; et nous aurions volontiers demandé des plumes pour voler comme des colombes, et pour nous reposer dans votre sein. Mais comme nous ne saurions y aller, sans abandonner les Eglises qui commencent à se repeupler, et que l’année dernière nous nous rassemblâmes à Constantinople, après avoir assisté au concile d’Aquilée » (Lettre du Concile de Constantinople, cité par Théodoret de Cyr, Histoire ecclésiastique, V, 9)

En réalité, cette lettre ne provient pas du concile en question, mais d’un autre concile de Constantinople tenu en 382, réuni à l’initiative du Pape saint Damase et du concile italien d’Aquilée. En effet :

« Aucun document positif ne permet de supposer que le pape Damase et les Occidentaux aient convoqués ; à plus forte raison qu’ils aient pris part personnellement ou par des représentants, aux délibérations de l’assemblée. Il est donc bien évident que ce concile n’eut rien d’oecuménique ni dans le mode de convocation ni dans sa composition. En vain Baronius. Annal. eccles., Lucques. 1739, an. 381, t. V. p. 198-499. et d’autres historiens après lui ont voulu établir que le Damase y ait eu quelque. part. L’argument que Baronius tire de la lettre synodale conservée par Théodoret. op. cit., col. 1212-1218, où les Pères affirment qu’ils se sont réunis à Constantinople conformément une lettre du pape Damase et Théodose, porte à faux ; car cette lettre émane non du concile de 381, mais d’un second synode qui se tint à Constantinople, l’année suivante, sur la demande du pape. » (J. BOIS, Dictionnaire de théologie catholique, article « CONSTANTINOPLE (Ier CONCILE DE) », tome 3, colonne 1228)

Cela dit il n’en demeure pas moins que la relations que les Pères de ce Concile firent au Pape prouve la juridiction qu’ils lui reconnaissaient sur eux. De plus ses membres avaient assisté (« l’année dernière nous nous rassemblâmes à Constantinople, après avoir assisté au concile d’Aquilée »), au moins pour une partie d’entre eux, au concile d’Aquilée de 381 qui manifesta sa soumission au Pape dans sa lettre synodale, rédigé par saint Ambroise (vers 340-397) qui en fut membre :

« Il nous fallait supplier Votre Clémence, de ne pas souffrir que la tête de tout l’univers romain, l’église de Rome, fût en proie au trouble. Car cette église est la source à laquelle tous puisent les liens de justice, qui constituent la communion sacrée. » (Correspondance de saint Ambroise : Lettre XI à l’empereur Gratien, 4)

III) La confirmation par saint Jérôme que la querelle de la Pâques ne contredit pas la Papauté

Parlant de saint Victor, Évêque de Rome qui vécut à la fin du IIè siècle, il écrit :

« Il dirigea l’Eglise pendant dix ans sous le règne de Sévère. » (Livre des Hommes Illustres, XXXIII)

Notons que par-là il donne un avis patristique sur la querelle des la Pâques, dite aussi querelle des Quartodécimans, à l’occasion de laquelle les anti-romains veulent voir une opposition patristique à la Papauté. Pour plus de détails ainsi que toutes les preuves que ce jugement est faux, nous renvoyons à notre article :

La querelle de la Pâques et la Papauté

On notera qu’ailleurs dans le même ouvrage saint Jérôme parle en bien des quartodécimans, preuve que cela n’avait pas l’air de poser de problème de logique aux Pères de l’Eglise à considérer saint Victor comme Pape tout en ménageant aux quartodécimans le droit de plaider leur cause :

« On lui attribue [à saint Irénée] aussi plusieurs lettres à Victor, évêque de Rome, touchant là fête de Pâques. Il lui recommande de ne pas rompre légèrement l’union qui existait entre les évêques. Victor pensait qu’il fallait excommunier plusieurs évêques d’Asie, pour avoir célébré la fête de Pâques avec les Juifs pendant la quatorzième lune. Les évêques qui ne s’accordaient point avec ceux-ci sur ce point de discipline désapprouvèrent l’opinion de Victor. Irénée florissait sous le règne de Commode, successeur de Marc-Aurèle. » (Livre des Hommes Illustres, XXXIV)

« Evêque de Smyrne [Polycrate], écrivit avec les évêques d’Asie qui, suivant un usage ancien, célébraient la fête de Pâques en même temps que les Juifs, une Lettre synodique en réponse à Victor, évêque de Rome. Il s’attache à prouver qu’il suivait l’exemple de l’apôtre Jean et des anciens évêques. J’en si extrait ce passage : « [citation donnée par Eusèbe de Césarée, voir dans notre article sur cette querelle] » Par cette courte citation j’ai voulu donner une idée de l’éloquence et de l’autorité de ce grand évêque. Il florissait sous le règne de Sévère, dans le même temps que Narcisse à Jérusalem. » (Livre des Hommes Illustres, 44)

IV) Autres témoignages de l’autorité romaine

« Le salut de l’Eglise dépend de l’autorité que l’on accorde au souverain pontife : s’il n’est revêtu d’un pouvoir hors-ligne et qui le distingue des autres hommes, il y aura dans l’Eglise autant de schismes qu’il y aura d’évêques. » (Contre les Lucifériens, chapitre IX)

« De quoi parle-t-il en évoquant sa foi ? Serait-ce la foi de l’Église de Rome ? Ou celle que renferment les livres d’Origène ? S’il répond que sa foi est celle de Rome, nous sommes donc tous les deux catholiques, n’ayant reçu aucune contamination de l’erreur d’Origène. » (Apologie contre Rufin, Livre 1, n° 4 dans PL, 23/400)

« De la même manière que Notre-Seigneur a appelé les apôtres lumières du monde, et qu’il a donné encore d’autres noms particuliers à quelques-uns d’eux ; ainsi a-t-Il surnommé Simon du nom de Pierre, à cause de la fermeté de sa foi en lui, comme une pierre fondamentale de l’Eglise qu’il allait élever. Si on entend le sens de cette métaphore de la pierre, le Christ veut précisément dire à saint Pierre : « Je bâtirai mon Eglise sur toi. » […] Que le lecteur se demande à lui-même comment, après l’avoir béatifié à ce point, il lui dit ailleurs : Retirez-vous, Satan, vous m’êtes à scandale. Par quel changement soudain appelle-t-il Satan celui à qui il venait de décerner de si grandes louanges ? Mais si l’on y fait bien attention, on verra que toute cette bénédiction, toute cette béatitude, toute cette puissance, ce privilège enfin d’être la pierre sur laquelle il bâtira son Eglise, tout cela est promis pour l’avenir, et non accordé pour le présent. Je bâtirai sur toi, dit-il, mon Eglise, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle ; et je te donnerai les clefs du royaume des cieux. Tout ici, comme on le voit, est au futur. S’il lui avait donné dès lors tous ces privilèges, il n’aurait pas permis qu’il s’échappa à dire cette parole répréhensible. » (Commentaire sur l’Evangile de saint Matthieu, Livre 3, sur Matthieu XVI, 18 et Matthieu XVI, 22-23, dans PL, 26/117 et 120)

« Si toutefois Jovinien devait s’obstiner à affirmer que Jean n’était pas vierge, (alors que nous avons soutenu que sa virginité était la cause de l’amour particulier que notre Seigneur lui portait), qu’il explique, s’il n’était pas vierge, pourquoi il était plus aimé que les autres apôtres. Mais vous dites, que l’Église a été fondée sur Pierre [Matthieu XVI, 18] : bien qu’ailleurs la même chose soit attribuée à tous les Apôtres, qu’ils reçoivent tous les clés du royaume des cieux et que la force de l’Église dépende d’eux tous de la même manière [Matthieu XVIII, 18], cependant parmi les douze, un seul est choisi afin d’écarter le risque d’un schisme en établissant un chef. Mais pourquoi Jean, qui était vierge, n’a-t-il pas été choisi ? On a tenu compte de l’âge, parce que Pierre était l’aîné : un jeune, je dirais presque un garçon, ne pouvait pas être placé au-dessus des hommes d’un âge avancé ; et un bon maître qui était tenu d’écarter toute occasion de querelle entre ses disciples, et qui leur avait dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix, et celui qui est le plus grand parmi vous, qu’il soit le plus petit de tous » [Jean XIV, 27], ne serait pas censé susciter de l’envie contre le jeune qu’il avait aimé. » (Contre Jovinien, livre I, chapitre 26, PL, XXIII, 258-259)

Et sans doute possible parle-t-il du choix de saint Pierre qui fut accompli non pas par les apôtres mais par le Christ, comme on peut le voir si on lit la réponse qu’il donne à la question qu’il pose ensuite :

« Mais pourquoi ne pas avoir choisi saint Jean qui était vierge ? ». Il répond en effet : « Le bon Maître qui avait dit : Je vous donne ma paix, ne voulait pas donner l’impression de prêter occasion à une jalousie qui se serait exercée à l’encontre du jeune saint Jean pour lequel il avait davantage d’affection. »

2 commentaires sur “Saint Jérôme (347-420) sur « la Chaire de Pierre sur laquelle l’Eglise est bâtie »

  1. Lapous
    7 avril 2020

    Toujours un régal de lire vos articles.sur l’église,et les pères de l’église.bien fraternellement à vous.

  2. Pingback: Le célibat est-il supérieur au mariage ? La réponse de l’Ecriture Sainte et du Magistère | +†+Yesus Kristus azu+†+

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Cette entrée a été publiée le 7 avril 2020 par dans Foi Catholique.