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« Il n’est pour l’âme aliment plus suave que la connaissance de la vérité » (Lactance)

L’ajout du Filioque au Symbole

Défense de tous les Dogmes de la Sainte Eglise : ici

Dossier sur l’église orthodoxe : ici

Le motif invoqué par les patriarches de Constantinople pour se séparer du Pape est que ce dernier aurait illégitimement ajouté le mot « Filioque » au Symbole de la Foi. Ce mot signifie que le Saint Esprit procède non seulement du Père, mais aussi du Fils. Les chrétiens qui ont suivis ce schisme de Constantinople se nomment aujourd’hui abusivement les « orthodoxes ».

Ces derniers affirment que selon un canon du concile d’Éphèse interdisait sous peine d’excommunication d’ajouter quoi que ce soit au Symbole (Credo). Ils font en cela comme si les Pères de l’Eglise n’avaient pas enseigné le Filioque en masse et que leur innovation n’était pas très dangereuse.

Nous répondons à l’argument légal orthodoxe en reproduisant largement, avec quelques ajouts,  l’article du Dictionnaire de Théologie Catholique des Abbés Vacant et Mangenot (Vol. 5 part 2., à partir de la colonne 2309). Nous publions par ailleurs la preuve que les Pères de l’Église enseignaient le Filioque : Le Filioque chez les Pères de l’Eglise.

Le décret du concile d’Éphèse n’a pas défendu à l’autorité suprême de l’Église d’ajouter au symbole de Constantinople. — L’addition au symbole peut être faite ou par la suprême autorité de l’Église, ou par une personne privée. Le décret du concile d’Éphèse frappe d’interdit les personnes privées, évêques, clercs ou laïques, qui s’arrogeraient le droit de modifier le symbole par de nouvelles additions. Cette défense était très juste et très opportune, parce que, dans les Églises d’Orient, circulaient plusieurs symboles composés ou altérés par les hérétiques, et les fidèles leur donnaient souvent leur adhésion sans soupçonner le vice de leur origine. Mais il est évident que ce décret n’infirme pas le droit de la suprême autorité de l’Église, qui, dans un cas de juste nécessité, peut choisir une formule pour exprimer une vérité dogmatique et l’insérer dans ses professions de foi. Le symbole de Constantinople n’est pas une pièce écrite et rédigée par les apôtres. Il est le produit du travail spéculatif et théologique de l’Église, travail accompli avec l’assistance du Saint-Esprit. Il ne diffère donc pas, quant à sa valeur, des autres symboles, et si l’Église a le droit de développer par l’addition de nouvelles explications dogmatiques les autres symboles, elle garde aussi le même droit sur le symbole de Constantinople. L’inviolabilité matérielle, littéraire du symbole de Constantinople est donc un dogme inventé par la théologie orthodoxe.

Lire à ce sujet : Le décret du concile d’Ephèse sur les formules de foi et la polémique anticatholique en Orient par le Père Martin JUGIE (dans Échos d’Orient, 1931, Volume 30, Numéro 163,  pp. 257-270). Ainsi que la parte afférente de l’article « FILIOQUE » du Dictionnaire de théologie catholique, tome V, partie 2, à partir de la colonne 2321 : cliquer ici.

La faiblesse de l’argumentation grecque est si évidente que le Prokopovitch (théologien grec) lui-même a été obligé de reconnaître d’une manière générale aux conciles œcuméniques le droit d’ajouter au symbole, ostendendo necessitatem et adjiciendo cautelam, quod hoc fiat non ad infringendam auctoritatem synodi ephesinæ, sed alium finem salutarem. Op. cit., p. 429. Donc, lorsque les Pères, par exemple, saint Cyrille d’Alexandrie, affirment qu’on n’a pas le droit d’ajouter même une syllabe au symbole de Nicée, Epist., xxxix, ad Johannem Antiochenum, P. G., t. LXXVII, col. 181, ils entendent parler des additions illicites faites par une personne privée. Saint Cyrille lui-même explique bien sa pensée, lorsqu’il écrit à Acace de Mélitène que, si les nestoriens corrompent le symbole de la foi, les conciles doivent répondre à leurs altérations par de nouvelles explications dogmatiques.

« Celui qui agit ainsi, dit-il, n’ajoute rien de nouveau, n’est pas coupable d’introduire des nouveautés dans l’exposition de la foi. Il ne fait que rendre plus compréhensible, à ceux qui sont à même de la comprendre, la vraie doctrine du Christ. » Epist., XL, ad Acacium Melitinensem, P. G., t. LXXVII, col. 190.

L’addition du Filioque au symbole ne contredit pas le décret du concile d’Éphèse. — La théologie orthodoxe objecte que l’insertion du Filioque au symbole est illicite, parce qu’elle a été faite par l’Église romaine, non pas par un concile œcuménique, et en second lieu, qu’elle a été faite d’une manière inopportune. Pour répondre à la première objection, il faut partir de ce fait que, depuis sa fondation, l’Église romaine a reçu des prérogatives qu’elle ne partage pas avec les autres Églises particulières et que les évêques de Rome exercent de droit divin un magistère infaillible dans l’Église universelle. Nous pouvons déduire que les définitions dogmatiques de l’Église romaine, par l’organe de son chef, et les définitions dogmatiques des conciles œcuméniques sont mises sur le pied d’égalité, et que. par conséquent, au magistère infaillible de ‘Église romaine appartient aussi le droit d’insérer au symbole de nouvelles explications dogmatiques. Or le Filioque n’est qu’une confirmation explicite d’une vérité déjà contenue d’une manière explicite dans une autre vérité déjà exprimée au symbole. « La procession du Saint-Esprit du Fils, dit saint Thomas d’Aquin, est contenue implicitement dans le symbole de Constantinople, en tant que celui-ci renferme la formule : Procedit a Patre.

En effet, ce qu’on affirme du Père, s’attribue nécessairement au Fils, parce que le Père et le Fils diffèrent uniquement en ce que le Père est Père et le Fils est Fils. Mais à cause des erreurs qui révoquaient en doute la vérité de la procession du Saint-Esprit du Fils, il a été opportun d’insérer au symbole cette même vérité. Le Filioque n’est donc pas une addition illégitime, mais l’interprétation explicite d’une vérité implicitement professée. De même, s’il y avait des hérétiques qui oseraient nier cette proposition : « Le Saint-Esprit est le créateur du ciel et de la terre » il faudrait déclarer explicitement dans le symbole cette vérité, qui n’y est pas affirmée d’une manière explicite. » De potentia, q. x, a. 4. Cf. Mansi, Concil., t. xxxi, col. 584-585.

L’Église romaine s’est donc bornée à exprimer dans le symbole une vérité préexistante, nous citons l’expression de Grégoire Mammas, op. cit., P. G., t. CLX, col. 125, et elle s’est décidée à cet acte, lorsque sa doctrine a été attaquée et bafouée par la théologie grecque. Elle n’a fait que remplir son rôle providentiel, qui consiste à mettre en plus vive lumière les vérités de la foi, lorsque les hérésies s’appliquent à les offusquer.

Saint Grégoire le Grand écrit :

« Sancta Ecclesia subtilius in sua semper eruditione instruitur, dum hæreticorum quæstionibus impugnatur. » (Registre des lettres, tome VIII, lettre 14, P. L., t. LXXVII, col. 906. Cf. Palmieri, Il progresso dommatico, p. 49, 50)

A propos de la légitimité de l’addition du Filioque au symbole, nous pouvons donc conclure avec saint Bonaventure :

« La profession de cet article de foi est venue par l’Église des latins et elle résulte d’une triple cause, savoir : vérité de la foi, nécessité du danger, autorité de l’Église. La foi dictait cet article; il était à craindre qu’on ne le niât, et les grecs étaient tombés dans cette erreur; l’Église avait l’autorité et, par conséquent, devait le définir sans retard. » (In IV Sent., 1. I, dist. XI, a. 1, q. i. Opéra omnia, Paris, 1864, t. i, p. 303)

11 commentaires sur “L’ajout du Filioque au Symbole

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  3. Orthodoxe cathilique
    21 juillet 2016

    Bonjour cher ami c’est avec plaisir que je vous écris Vous dites « les chrétiens qui ont suivis ce schisme se nomment abusivement orthodoxe » vous vous basez sur quoi ?? et qund vous parlez de « Symbole de constantinople » de quel symbole parlez-vous ?? Par la suite vous dites que c’est Rome qui a ajouté le filioque dans le credo. ce qui n’est pas vrai l’ajout a été dabort fait par l’allemagne aucour du reigne de Charlemagne après imposé à Rome de ce fait le mécontentement des orthoxe vien du fait que Rome voulait que le filioque a été ajouté sans le consentement des 300 évêques présent au concile de nicée et je trouve ça tres logique comment une chose décidé en semble veut être modifier sans les autres même dans les associations c’est pas possible.
    Rapelons que la capitale impériale de Rome avait été transféré à contantinople et au coirs des 8 premier seicle de la chrétinneté la plus importante, culturelle, intellectuelle et sociaux se trouvaient dans la même ville.
    La séparation de l’église de rome et l’orthodoxe est dabort cet ajout de Filioue au credo de nicée et par la suite l’évèque de rome refise l’élection de photus comme patriache de constaninople et photus à son tour refuse le droit de la papauté à l’évêque de rome notons que plusieurs années après une tentative de réconciliation a été mis sur pieds dans les vonseils de lyon(1274) et florence (1438-39) mais sans suite. Ainsi après le concile de vat 1 qui declare le pape infaillible a crée un fossé entre l’est et l’ouest. ce n’est que à vat 2 (1963-66) qu’il y a eu une lumière de réconciliation
    En fin nous devons retenir que la separation est dûe à deux motifs principaux dabort l’ajout du filioque qui n’est même pas un propre à rome (désolé mais c’est l’histoir) après la non reconnaissance de l’élétion de photus comme patriache de constantinoble pourfinir votre article est tres incomplet

    • Ressources Catholiques
      27 juillet 2016

      Cher Orthodoxe catholique,

      Désolé du temps que j’ai mis à répondre, j’ai été très chargé.

      Pour répondre à votre première question, sachez que ce site est tenu par des catholiques, il est donc normal que la ligne éditoriale soit calquée sur la doctrine catholique. C’est ainsi que l’église née de la sédition de Photius et Céruliare est appelée schismatique. C’est ensuite au contenu de cet article et d’autres de la prouver.

      Par « Symbole de Constantinople », nous voulons parler du « Symbole de Nicée-Constantinople ». C’est-à-dire la forme du Symbole telle que laissée par le concile de Constantinople en 381.

      Pour ce qui est du Filioque, son premier ajout au Symbole ne fut fait ni par Rome, ni par l’Allemangne, mais par la IIIème concile de Tolède en 589. « Le Saint Concile définit que complète le Credo de Nicée Constantinople : Je crois au Saint-Esprit qui procède du Père et du Fils Credo in Spiritum Sanctum qui ex Patre Filioque procedit » (Mansi, Concil., t. ix, col. 981.) Le 3ème canon de ce concile prononce aussi l’anathème contre ceux qui refusent de croire que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils. (Mansi, Concil., t. ix, col. 985.)

      C’est en revanche bel et bien Rome qui, en la personne du Pape saint Léon IX sanctionna de manière universelle, infaillible et définitive l’ajout du Filioque au Symbole. Et c’est cette dernière action que les orthodoxes reprochent à l’Église catholique.

      Par ailleurs, la procession du Saint Esprit du Père et du Fils comme d’un seul principe a toujours été enseigné par les Pères depuis Tertullien (vers 155-vers 230) en Occident et Origène (vers 185-vers 254) en Orient. Je peux vous envoyer tous les documents qui le prouvent par courriel. Je ferai d’ailleurs peut être bientôt un article là dessus.

      Le transferts de la capitale impériale de Rome à Constantinople ne fait rien quant à la religion. L’évêque de Rome est le chef de l’Église en raison de la succession de saint Pierre dans le siège de Rome et pas pour des raisons politiques.

      Voici un dossier sur le Papauté: https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2014/07/01/demonstration-de-la-primaute-de-pierre-et-de-la-papaute/

      L’élection de Photius fut bel et bien invalide. En effet, c’est l’empereur d’Orient Michel III qui décida illégalement de déposer la légitime patriarche de Constantinople, saint Ignace et fit passer Photius en six jours de l’état laïc à l’épiscopat en recevant tous les ordres d’un évêques interdits.

      Vous évoquez avec raison les conciles de Lyon II et de Florence, mais sachez qu’à ces occasion, ce sont les délégués orientaux qui ont littéralement capitulé en reconnaissante le Filioque et la Papauté. Voici un extrait du décret du concile de Florence sur le Filioque: « Donc au nom de la sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit, avec l’approbation de ce saint concile universel de Florence, NOUS DÉFINISSONS CETIE VÉRITÉ DE FOI afin qu’elle soit crue et reçue par tous les chrétiens, et qu’ainsi tous le professent: que le Saint-Esprit est éternellement du Père et du Fils (ex Patre el Filio), et qu’il tient son essence et son être subsistant du Père et du Fils à la fois et qu’il procède éternellement de l’un et de l’autre comme d’un seul prin­cipe et d’une spiration unique […] NOUS DÉFINISSONS DE PLUS: l’explication contenue dans ces mots: «Filioque» a été ajoutée au symbole de façon licite et raisonnable afin d’éclairer la vérité et par une nécessité alors pressante » (concile de Florence: bulleLaetentur caeli, 6 juillet 1439).

      Et sur la primauté papale: « Nous définissons que le Saint- Siège apostolique et le pontife de Rome possèdent le primat sur le monde entier, et que le pontife de Rome en personne est le successeur de saint Pierre, chef des apôtres et le véritable vicaire du Christ, le chef de toute l’Église, qu’il se trouve être le père et le docteur de tous les chrétiens; et que dans la personne du bienheureux Pierre, c’est à lui qu’a été remis par Notre-Sei- gneur Jésus-Christ le plein pouvoir de paître, régir et gouverner l’Église universelle, comme cela est énoncé également dans les actes des conciles œcuméniques et les sacrés canons » (Bulle Lætentur caeli, du 6 juillet 1439 – Mansi, 31A / 1031 ; ALB, 1082-1083 ; Dz. 1307.)

      Je vous suggère de lire le chapitre consacré aux rapports entre la Pape Jean VIII et Photius dans le livre de l’abbé CONSTANT: https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2016/06/13/reponses-aux-objections-historiques-contre-la-primaute-et-linfaillibilite-du-pape-1/. Ainsi que les chapitres XVIII à XXII (de la page 521 à 663) du troisième tome consacré aux Papes et à l’église d’Orient de l’Histoire apologétique de la Papauté de Mgr FÈVRE: https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2016/06/28/histoire-apologetique-de-la-papaute/

      Vous avez raison de dire que mon article est incomplet, je l’indiqué d’ailleurs moi-même au début en disant qu’il connaîtra des suites.

      In Christo,

      Nicolas.

  4. Othodoxe Catholique
    19 octobre 2016

    Bonjour Resources Catholiques
    Tout d’abord je tiens à m’excuser pour mon large retard que j’ai mis à vous repondre à dire que je consulte rarement mes mails. J’espère que vous vous portez bien et dans peu de temps je pourais vous relire.
    Vous dites  » Pierre fonde l’église de rome où il est évêque  » et plus loin vous dites encore  » l’évêque de rome est le chef de l’église en raison de la succession de saint pierre dans le siege  » je tiens à vous rappeler qu’il n’y a aucune preuve véritable que pierre est pu fonder une église à rome et s’est fait évêque ( nous savons que pierre s’est fait évêque à Jérusalem lors de la 2eme pêche miraculeuse Jn 20; 15-18) certe vrai il a été marthyrisé à rome par Néron mais il n’y a pas de certitude sur le lieu où on a déposé ses restes et même actuellement l’endroit où on prétant que c’est le tombeau de pierre sous l’autel de la basilique saint pierre à rom ça reste sans confirmation sinon si vous avez des preuve scientifique avec datation au carbone 14 faites le moi savoir.
    Pierre n’a pas fondé d’église à rome. Les évêques de rome on profités avec le fait que pierre soit mort à rome pour réclamer la primauté. En fait tout commence à la rome paienne quand l’empereur était considéré comme un souverain pontif le dieu sur terre et avait des ambitions de dominer le monde entier et tout lui était soumi à juge et avait le dernier mot ainsi rome s’est converti et n’a pas laissé ses veilles ambition pour commencé à réclamer sa souveraineté en s’artelant sur le fait que pierre est mort à rome alors la succession les revien. Le seige de rome était encein et apostolique ses évêque ont pu sans plus d’interférences provenant de l’empereur, exercer une sorte de pouvoir politique, aussi une ont commencés à paraitre tres tôt comme une cour d’appel dans l’ouest à laquelle tous les problèmes doivent être soumis à la solution. ( c’est la petite histoir que je connais à ce sujet )
    Quand vous dites encore  » l’ajout n’a été fait ni par rome ni par l’allemagne mais par 3eme concil de Tolède et le papa léon IX la santionna de manière universelle ». Mais écoutez quand je parlais de l’allemagne je parlais de la façon que le filioque s’est introduit à rome et par la suite proclamé. En réalité il semble peu douteu que le filioque est d’abord été inséré en espagne. Dès l’anné 400 il avait été jugé necessaire à un concile de Tolède pour affirmer la double procession contre les priscillianiste qui niait la procession du saint-esprit par le père. En orient, l’omission du filioque ne prête à aucun malentendu après que les Goth avaient renoncé l’arianisme et professe la foi catholique à un tiers-synode de Tolède 589. Il ne peut pas être certain qui le premier a ajouté le filioque au crédo de Nicée mais il semble être certain que le crédo avec l’ajout du filioque a été chanté pour la premiere fois dand l’église en espagne après la conversion des Golths. Converti ils étaient ténus signer le crédo avec l’ajout de cette époque il est devenu pour l’espagne sous la forme acceptée et était aussi récité au 8eme et 12eme concile de Tolède 653 pour l’un et 681 pour l’autre (concile local et non général). En 796 le patriache d’Aquilée justifié et a adopté la même addition au synode des Frioul et en 809 le conseil d’archen semble avoir approuvé. Les decret de ce dernier conseil ont été examinés par le pape Léon III accompagné de 3 théologiens par le pape cbarlemagne dans Aix-la-chapelle qui ont aprouvés la doctrine du filioque mais le Pape a donné le conseil d’omettre l’expression dans le credo car n’ayant pas eu une approbation œcuménique. Donc la pratique du filioque a été retenu en dépit des conseils pontificaux et milieu du 11eme siècle elle avais su simposer à rome elle même. Pour rappel: – les deux boucliers en argent où sont gravés le credo de nicée dans ça version oginal est à rome
    – le sacrementaire gélasien le credo est sous sa forme d‘origine
    – le sacrementaire gallican du VII et VIII siècle le credo est sous sa forme d’origine. Vous avez rendu annathème qui ce qui s’y opposeront à la doctrine du filioque de nos jours c’est le credo de saint Athanase qui est largement récité même le filioque a disparu mais Resources Catholiques dites moi ce qui s’est passé !! Moi je reste dans la logique des orthodoxes qui ont gardés la version œcuménique du crédo sans changement en s’y opposant dans la même lancé farouchement à l’ajout du filioque car cellon eux premièrement le verset de jean (15;27) ne parle que d’une instance par le père . Dexièmement l’ajout jamais eu une approbation œcuménique.
    Vous dites une ennormité plus loin  » l‘élection de photius fut bel et bien invalide …….. en recevant tous les ordres d‛un évêque interdits » mais vous péchez ! Et la question que je vous pose est que l’élection de saint Abroise de milan fut-il valides ? Je vous rappel que les deux ont été élevés de ma même façon beaucoup d’autres évêques d’ailleur. Revenons sur terre (moi j’aime l’histoire)
    Photius un laïc éminent , le chef de la secretaire d’état dont la vertue, la sagesse et la compétance ont été universellement reconnus, a été nommé et élu (875) en tant que patriache de constantinople droite du rang de laïque en remplacement du patriache ignace. Le pape Nicolas trouve trouve une occasion pour s’ingerer dans les affaire de l’Est, lui-même designé comme juge du conflit entre Ignace et Photius et de sa propre autorité a rejété l’élection de Photius il a affirmé d’une part que Photius avait été élu sans son approbation et d’autre part qu’il avait été soulevée au sein d’une seule semaine à partir d’un seul laïc au rang d’archevêque. Le pape Nicola n’avait pas le droit d’intervenir dans une telle affaire par conséquant, l’élection est valide. Le Pape Nicolas rejet revendique l’élection de Photius revendique l’élection de Photius et un synode est organisé à constantinople et décidé en faveur de Photius en présence du Pape délégués. Le Pape Nicola qui était furieux parce que l’église d’Orient n’avait pas présenté servilement à ses exigences arbitraires convoque un synode de son propre à Rome en 863 et excomunié Photius patriache de constentinoble. Photius est considéré comme un roc inébranlable contre lequel tous les lourdes vagues de l’esclavage et de domination ont été brisé. Je tiens à vous rappeler que le Pape Paul VI a reconnu en 1054 l’élection de Photius comme Patriache et a levé l’excommunication.
    Resources Catholiques j’aurai aimé vous racontez l’histoir du schisme de l’Eglise Orthodoxe et Catholique Romaine je vais me retrouver entrain d’écrire des pages et des pages mais mettez-vous à l’esprit que c’est pas un simple « Filioque » qui nous a céparé la cause est ailleur
    En fin comme je vous le disais tout au début J’espère vous relir très prochainement Avec mes benédiction resté dans le paix .

    • Ressources Catholiques
      28 octobre 2016

      Bonsoir Othodoxe Catholique,
      Ne vous en faites pas pour votre temps de réponse. Nous avons tous fort à faire et il m’arrive aussi d’être très long à répondre à mes messages sur mes messageries secondaires…
      Nous avons la certitude que Pierre est mort à Rome et y est enterré. Nous avons écrit un article à ce sujet : https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2016/06/29/preuves-du-martyre-et-de-la-sepulture-de-saint-pierre-a-rome/. Quant à la fondation de l’Eglise de Rome par lui, nous préparons un article dessus. L’un des arguments les plus fort étant le consentement unanime de l’antiquité chrétienne, sans aucune voix discordante, ce qui est une preuve infaillible de la Tradition, ainsi qu’un lieu de la science historique.
      La primauté romaine n’a pas attendu Constantin, qui n’est d’ailleurs pour rien dans l’édification de l’Eglise catholique romaine. Preuves : https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2014/01/29/de-quand-date-leglise-catholique/
      Concernant la légitimité du Filioque, vous dites : « Dès l’anné 400 il avait été jugé necessaire à un concile de Tolède pour affirmer la double procession contre les priscillianistes qui niait la procession du saint-esprit par le père. ». C’est tout à fait vrai, aussi vous prouvez que dans certaines situations, la mention explicite du Filioque est une condition nécessaire au maintien de la foi. Aussi c’est ce qu’exprima saint Paulin d’Aquilée (vers 740-802) qui déclara nécessaire l’addition du Filioque à cause des « hérétiques qui murmurent que le Saint-Esprit procède du Père seul. » (DS 617 ; Mansi, coll. Conc., t.13, pp. 834-845 (Paris, 1902) ; DTC V, 2314). C’est ainsi que le Pape saint Léon IX fut obligé d’ajouter le Filioque à son époque, alors qu’auparavant, ses prédécesseurs s’y étaient refusés. Dans le cas de celui-ci, c’était pour sauver la foi de l’Eglise, dans celui de ceux-là, c’était pur éviter un schisme. A circonstances différentes, mesures différentes. Par ailleurs, la foi romaine a connu le Filioque bien avant l’action des théologiens allemands :
      – Pape Saint Damase Ier: « Credimus… Spiritum Sanctum de Patre et Filio procedentem. » ; « Nous croyons au Saint-Esprit qui procède du Père et du Fils. » (Profession de Foi au Concile de Saragosse en 380 : Fides Damasi, sources : Hahn, Bibliothek der Symbole, 4e édit., Breslau, 1897, p. 276; K. Kunstle, Anti-priscilliana, Fribourg-en-Brisgau, 1905, p. 47-49.)
      – Pape saint Léon le Grand (mort en 461) : « ils [les priscillianistes] affirment que le Père, le Fils et le saint Esprit sont une seule et même personne et que ce Dieu unique est tantôt appelé Père, tantôt Fils, tantôt saint Esprit; Celui qui créa, Celui qui fut créé et Celui qui procède de l’Un et de l’Autre ne font qu’un; c’est une unité en trois mots, mais non pas en trois personnes. Ils ont tiré ce blasphème des sabelliens, et ils prétendent ainsi que le Père a souffert la passion. Car, si le Fils est le même que le Père, le Père a été crucifié comme le Fils; et toutes les souffrances que le Fils a éprouvées sous sa forme d’esclave, en obéissant au Père, le Père Lui-même les a partagées. Cette doctrine est entièrement opposée à la foi catholique qui explique ainsi l’unité de la Trinité: le Père, le Fils et le saint Esprit, unis sans se confondre, sont coéternels et égaux: ce n’est pas une seule et même personne, mais une même nature qui forme l’unité de la Trinité. » (Lettre dogmatique à Turibius, Evêque d’Astorga)
      – Pape Saint Hormisdas : « Grand et incompréhensible est le mystère de la Trinité. Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, une Trinité indivise, et pourtant il est connu parce qu’il est caractéristique du Père d’engendrer le Fils, caractéristique du Fils de Dieu d’être engendré du Père égal au Père, caractéristique de l’Esprit de procéder du Père et du Fils dans une seule substance de la divinité. » (Profession de Foi, PL 63:514B). Notons que cette profession de foi, rédigée le 1er août 515 est particulièrement intéressante. En effet, la Pape imposa que tous les évêques d’Orient y souscrivent. Or le Filioque n’était absolument pas le sujet, ce dernier était le monothélisme. S’il a inscrit le Filioque dans une profession de foi obligatoire dont ce n’était absolument pas le sujet, c’est bien la preuve que c’était un article de foi qui ne soulevait aucune difficulté et qu’il était tout naturel de le mentionner…
      – Pape saint Grégoire le Grand (mort en 604) : « L’ Esprit procède essentiellement du Fils … Rédempteur qui communique aux cœurs de ses disciples l’Esprit qui procède de Lui-même » (Enseignements moraux tirés de Job, 1 : 22,2 : 92)
      « Notre Seigneur … fait voir comment l’Esprit des deux [du Père et du Fils] procède d’eux, tout comme il est coéternel avec les deux … Celui qui est produit par la procession n’est pas postérieur dans le temps à ceux par qui il est mis en avant. » (Enseignements moraux tirés de Job, 25 : 4)
      – Le Pape Adrien Ier défendit la position de Saint Taraise, pa,triarche de Constantinople au IIè Concile de Nicée contre les théologiens de Charlemagne, en affirmant que le « per Filium » (« Le Saint-Esprit procède du Père par le Fils ») est une position tout à fait orthodoxe qui tend déjà vers le Filioque comme confirmé plus tard lors du Concile de Florence. (A. Palmieri, DTC V (1913), col. 2313, art. « Filioque »). De plus, il imposa de nouveau à tus les évêques d’Orient et d’Occident la Profession de foi d’Hormisdas, donc avec le Filioque…
      – enfin le Pape saint Léon III : dans une lettre aux églises orientales, Saint Léon III affirme sa croyance en : « L’Esprit Saint, qui procède du Père et du Fils, consubstantiel, coéternel avec le Père et le Fils. Le Père, Dieu complet par lui-même, le Fils, Dieu complet engendré par le Père, le Saint-Esprit, Dieu complet procédant du Père et du Fils… » (Swete, H. B. On the History of the Doctrine of the Procession of the Holy Spirit from the Apostolic Age to the Death of Charlemagne. Cambridge and London, 1876. p. 230.)
      Vient ensuite la fameuse visite des délégués de Charlemagne lors de laquelle le Pape déclara qu’il ne fallait pas ajouter le Filioque au Symbole, mais dans le seul but d’éviter un schisme : Charlemagne envoya des députés à Léon III afin d’introduire le Filioque dans le Symbole mais le Pape préféra avec raison la prudence de ne pas scandaliser les grecs, voici une partie de la conférence :
      – Les députés de Charlemagne : « Mais Saint-Père, vous venez de dire qu’il fallait croire le Filioque, l’affirmer et le défendre, n’est-ce-donc pas un devoir de l’enseigner ? »
      – Pape Saint Léon III : « Sans doute. »
      – Députés : « Mais alors, est-il possible d’être sauvé sans le savoir ? »
      – St Léon III : Non, pour une personne capable de comprendre cette question subtile. Mais beaucoup de mystères ne sont à la portée de tous les fidèles. (Smaragde, Acta collationis Romanae, PL 102, 9715)
      Par la suite, l’absence d’une affirmation claire du Filioque mettant la fi en danger, c’est un grand acte de courage que le Pape saint Léon IX l’ajouta au Symbole. On peut se demander quel est le problème de l’absence du Filioque. Il est à la fois simple et compliqué : si on en développe toutes les conséquences (ce que les orthodoxes ne font pas), on en vient à nier la différence entre le Fils et le Saint Esprit, et ainsi à nier la Trinité). Je peux vous envoyer par courriel plus de documentation sur le sujet.
      Ensuite vous dites quelque chose que je ne comprends pas bien : « Vous avez rendu annathème qui ce qui s’y opposeront à la doctrine du filioque de nos jours c’est le credo de saint Athanase qui est largement récité même le filioque a disparu mais Resources Catholiques dites moi ce qui s’est passé !! »
      Voici ce qu’il en est : oui ceux qui rejettent le Filioque sont anathèmes ; oui le Symble d’Athanase contient le Filioque ; non il n’est pas récité dans la liturgie catholique (sauf certains jours de l’année dans le Bréviaire Romain pour les prêtres) ; non le Credo avec le Filioque (c’est-à-dire le Symbole de Nicée-Constantinople) n’est plus récité dans les nouvelles messe de Paul VI, c’est la Symbole des Apôtres qui a pris sa place.
      Passons à la régularité de l’élévation de Photius à l’épiscopat et au patriarcat. Le cas de saint Ambroise est différent : il a été élu dans les règles sans usurper le siège d’un autre évêque qui était canoniquement toujours en place.
      En effet, le patriarche légitime de Constantinople était saint Ignace. Lisez ces deux documents sur le synode que Photius fit tenir :
      http://www.persee.fr/doc/rebyz_1146-9447_1938_num_37_191_3002
      http://www.persee.fr/doc/rebyz_1146-9447_1938_num_37_189_2988

      Le Pape saint Nicolas Ier était donc parfaitement fondé à exiger d’être obéis. Je l’ai déjà montré en début de commentaire avec un premier lien. En voici un second : https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2014/02/06/de-quand-date-la-papaute/. On y voit ceux que vous considérez comme saints être unanimes à proclamer le primauté et l’infaillibilité de l’évêque romain !

      Je vous conseille fortement de lire « Le Schisme byzantin » du Père Martin JUGIE :

      http://www.persee.fr/doc/rebyz_1146-9447_1941_num_39_199_2973

      http://www.persee.fr/doc/reg_0035-2039_1942_num_55_261_2963_t2_0383_0000_2

      Le Pape Paul VI a commis une lamentable erreur…

      Dans le Christ,

      Nicolas.

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  7. Giorgos Constantinou
    22 juin 2017

    Cher Monsieur, J’ai bien lu quelques de vos notes sur la question du filioque, et desire vous faire parvenir un dossier pdf à propos de cet’affaire. Est il possible?
    Merci de votre réponse, Giorgos

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