+†+Yesus Kristus azu+†+

« Il n’est pour l’âme aliment plus suave que la connaissance de la vérité » (Lactance)

Dossier sur l’église orthodoxe

Notre dossier sur la défense des dogmes catholiques : ici

De nos jours beaucoup de catholiques apprécient voire sont tentés par l’église orthodoxe, en raison de la beauté de sa liturgie, de ses aspects de droiture et d’esprit traditionnel. C’est une grave erreur. Voici un dossier montrant d’une part pourquoi c’est une erreur d’être complaisant envers une erreur proche de la vérité, et pourquoi l’église orthodoxe n’est pas et ne peut pas être la véritable Église de Jésus-Christ.

Voici le plan de notre étude :

I) Plus une erreur est proche de la vérité plus elle est dangereuse

II) Éléments historiques sur le schisme

III) Exposé général sur l’église orthodoxe

IV) L’église orthodoxe et le concile in Trullo

V) Deux contradictions évidentes et incontestables de l’église orthodoxe d’avec la Tradition : le célibat des prêtres et le baptême des hérétiques

VI) La Papauté et les Conciles

VII) Le Filioque

VIII) L’Immaculée Conception

IX) Les énergies divines

X) Le divorce

XI) La controverse eucharistique (à propos de l’épiclèse)

XII) Des miracles dans l’église orthodoxe ? Le « feu sacré » du Saint-Sépulcre ?

XIII) Et le sac de Constantinople par la IVè Croisade en 1204 ? 

I) Plus une erreur est proche de la vérité plus elle est dangereuse

Prenez garde aux erreurs qui prennent le masque de la vérité !

Devons-nous « regarder ce qui nous rassemble » ?

II) Éléments historiques sur le schisme

Le 28e canon du concile de Chalcédoine : Constantinople, la nouvelle Rome s’élève… (Émeraude chrétienne). Histoire frauduleuse de ce canon : ici

Tensions entre Rome et Constantinople jusqu’au IXe siècle avant Photius et le schisme (Émeraude chrétienne)

L’ambition au cœur de la rupture entre l’Occident et l’Orient … (Émeraude chrétienne)

Le geste de rupture de Michel Cérulaire (Émeraude chrétienne)

III) Exposé général sur l’église orthodoxe

En 1941, le Père Martin JUGIE publia une œuvre de référence : le livre Le schisme byzantin. Nous le proposons à la fois en version intégrale numérisée, que dans sa version condensée par le même auteur dans l’article éponyme dans le Dictionnaire de théologie catholique :

Livre Le schisme byzantin (version intégrale numérisée)

Article « Le schisme byzantin » du Dictionnaire de théologie catholique

Nous renvoyons aussi à une autre étude plus ancienne :

Persécution et souffrances de l’église catholique en Russie (ouvrage en quatre parties dont les deuxième et troisième sont consacrées à la réfutation de l’église orthodoxe)

IV) L’église orthodoxe et le concile in Trullo

L’église orthodoxe considère que le concile in Trullo (691-692) fait partie du IIIè Concile de Constantinople (680-681), et considère les canons de ce premiers comme ceux de ce second. Cela prouve radicalement que l’église orthodoxe ne peut pas être la vraie Eglise de Jésus-Christ, car elle valide comme un vrai concile infaillible une assemblée qui promulgua des mensonges et des hérésies contraires à la Tradition. Les orthodoxes affirment parfois que même Rome accepta ce concile ! Bien sûr cela est faux. Nous prouvons tout cela dans les deux articles suivants :

Le concile « in Trullo » (691-692) est-il valide ?

Les falsifications, mensonges et contradictions du concile « in Trullo » (691-692) prouvent que l’église orthodoxe n’est pas l’Eglise de Jésus-Christ

V) Deux contradictions évidentes et incontestables de l’église orthodoxe d’avec la Tradition : le célibat des prêtres et le baptême des hérétiques

Le concile in Trullo dont nous venons de parler proclame deux contradictions évidentes et incontestables de l’église orthodoxe d’avec la Tradition : le célibat des prêtres (au prix d’un mensonge et d’une falsification !) et le baptême des hérétiques. En effet, ce concile accepté comme un vrai concile infaillible par par l’église orthodoxe, déclare que le baptême administré par un hérétique est forcément invalide, et que le célibat obligatoire des prêtres est contraire à la foi. Tout cela est contraire à la Tradition. Nous le démontrons dans les deux articles suivants :

Le célibat des prêtres vient des apôtres !

Les Pères de l’Eglise sur la validité du baptême des hérétiques

VI) La Papauté et les Conciles

Les orthodoxes rejettent l’institution divine de la Papauté, et affirment que les Conciles sont la seule autorité suprême dans l’Église. Certains avancent même que l’existence des Conciles n’est pas compatible l’infaillibilité et l’autorité universelle du Pape seul. Nous démontrons l’institution divine de la Papauté dans le premier article suivant, et nous répondons tant d’un point de vue théorique qu’historique (en montrant leur soumission absolue que proclamèrent plusieurs Conciles généraux du premier millénaire) :

Dossier sur la Papauté

L’autorité souveraine et infaillible du Pape est-elle contradictoire avec l’existence des Conciles ?

VII) Le Filioque

Dossier : le Filioque

VIII) L’Immaculée Conception

Dossier complet sur l’Immaculée Conception (fête liturgique, fondements scripturaires, Tradition des Pères, développements théologiques et réponses aux objections) :

Dossier : Immaculée Conception

L’église orthodoxe a cru pendant des siècles à l’Immaculée Conception avant de s’en détourner par anti-catholicisme :

Le dogme de l’Immaculée Conception et l’Orient (Père Damien-Marie)

Le premier orthodoxe séparé de Rome à avoir cru en l’Immaculée Conception n’est nul autre que Photius (vers 820-entre 891 et 897) lui-même ! Photius, le premier artisan du schisme qui sera consommé en 1054, et considéré comme saint et Père de l’Eglise par les orthodoxes qui ne croient pas en l’Immaculée Conception, croyait en l’Immaculée Conception ! On lira l’article du Père Martin JUGIEPhotius et l’Immaculée Conception (Revue des études byzantinesAnnée 1910, numéro 83, pp. 198-201).

Le Père Jean-Xavier (né Ivan) GAGARINE, SJ, issu de la noblesse russe, devenu catholique puis Jésuite, publia en 1876 L’Église russe et l’Immaculée Conception : 96 pages qui établissent la recension de toutes les citations sur le sujet dans la liturgie byzantine, mais de façon bien incomplète puisqu’elles ne s’attachent guère qu’aux sources provenant de ce que l’on appelait alors la « Petite Russie » (centrée sur Kiev). Il écrivit encore à ce sujet quatre Lettres à une Dame russe sur le dogme de l’Immaculée Conception (cliquer pour lire la première, la troisième et la quatrième).

Le Père Martin JUGIE a écrit quant à lui trois articles intéressants à ce sujet dans la Revue des études byzantines :

Les travaux précédents montrent que « dans les livres liturgiques des Grecs, dans les poèmes et les homélies des Pères byzantins du 7e au 10e siècle que le dogme catholique de l’Immaculée Conception trouve ses meilleurs fondements traditionnels ».

Comme exemples de la continuation de cette tradition pendant encore des siècles dans l’église orthodoxe, il est possible de citer le cas de Grégoire Palamas (1296-1359), considéré comme un saint par l’église orthodoxe et Marc d’Éphèse (1392-, qui étaient immaculistes, comme le démontre le livre The Immaculate Conception: Why Thomas Aquinas Denied, While John Duns Scotus, Gregory Palamas, & Mark Eugenicus Professed the Absolute Immaculate Existence of Mary du Père Christiaan W. KAPPES, dont les 44 premières pages sont en lecture libre ici, et dont il faut acheter le reste ici.

Ce livre traite de l’Immaculée Conception chez saint Grégoire de Nazianze, saint Sophrone l’Hagiopolite (de Jérusalem), saint Jean Damascène, saint Nicéphore de Constantinople, ou du dernier évêque de Césarée au Xè siècle appelé Basile, pour ce qui est du premier millénaire. Mais l’intérêt de ce livre est aussi que l’auteur montre de manière très détaillée que l’Immaculée Conception de la Sainte Vierge était admise par deux très grands docteurs de l’église orthodoxe : Grégoire Palamas et Marc Eugenikos (Marc d’Éphèse).

Nous conseillons également un second livre que le même auteur a écrit sur le même sujet : The Definitive Guide for Solving Biblical Questions About Mary: Mary Among the Evangelists (2020) : https://www.amazon.fr/Definitive-Guide-Solving-Biblical-Questions-ebook/dp/B08KW4PWD2

Les études du Père JUGIE soulignent encore qu’en plus de la liturgie, il y a aussi le témoignage des théologiens : jusque vers la fin du Moyen-Âge, des théologiens grecs orthodoxes affirmaient avec clarté et force les privilèges de Marie, citons Isidore archevêque de Thessalonique (+ 1393) :

« La Vierge toute chaste, comme il était convenable, a seule pu refuser de s’appliquer la parole du roi-prophète et affirmer d’elle-même : je n’ai pas été conçue dans l’iniquité, et encore : Seule, je n’ai pas été conçue dans le péché par ma mère ; ce privilège était compris dans les merveilles accomplies pour moi par le Tout-Puissant. » (Migne, Patrologie grecque, t. 139, col. 52)

Il montre encore que le dogme de l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge, longtemps implicite dans l’Église, a bénéficié d’une longue maturation théologique. Dans l’Occident latin, la foi en la conception immaculée de la Mère de Dieu a toute une histoire : ce point de doctrine fut, il est vrai, contesté dans le courant du Moyen-Âge, lorsque la théologie scolastique s’attacha, aux 12e-13e siècles, à préciser les modalités du salut du genre humain : on considéra, à cette époque, qu’il ne pouvait y avoir aucune exception au plan du salut apporté par Jésus-Christ à l’humanité pécheresse – humanité pécheresse dont la Mère de Dieu même devait avoir fait partie… Ce courant de pensée, s’appuyant sur certains textes de saint Augustin, estima donc qu’aucune créature, pas même la Vierge Marie, ne pouvait être exempte du péché originel ; à ce courant de pensée appartenaient des noms aussi prestigieux que ceux de S. Bernard de Clairvaux et de S. Thomas d’Aquin. Le monde oriental, quant à lui, n’avait jamais contesté, durant tout le Moyen Âge, la foi en la pureté totale de la Très Sainte Vierge. Les Orientaux, moins porté aux raisonnements théologiques « positifs », étaient, pendant tout le Moyen-Âge, restés imperméable aux contestations et à la maturation de la foi mariale qui se produisaient en Occident. Ils ne se sentaient pas concernés. Certes, quelques théologiens byzantins, tel l’empereur Manuel II Comnène (+ 1425), avaient eu vent de la controverse qui agitait l’Occident, et avaient défendu ce privilège de totale pureté de la Vierge…

Encore en 1666-1667, au Grand Concile de Moscou, où se réunirent les évêques orthodoxes de Russie, ainsi que plusieurs patriarches, approuva l’Immaculée Conception :

Il semble donc que la doctrine proclamée solennellement en 1854 n’aurait pas dû susciter la moindre opposition du côté des Églises dites « orthodoxes ». Mais il n’en fut rien.

IX) Les énergies divines

La Grâce créée et les énergies divines

X) Le divorce

L’église orthodoxe accepte le divorce (sous certaines conditions toutefois). Cela est contraire à l’Ecriture Sainte et à la Tradition. Il en est question dans Le schisme byzantin du Père Martin JUGIE mentionné plus haut. Nous y renvoyons. Mais les documents suivants en traitent aussi :

Article sur le divorce et le remariage dans l’Ecriture et chez les Pères de l’Eglise sur Scripture Catholic

Lire l’article « DIVORCE » du Dictionnaire de théologie catholique : ici

XI) La controverse eucharistique (à propos de l’épiclèse)

« La controverse eucharistique (à propos de l’épiclèse) » par le Père Damien-Marie : ici

XII) Des miracles dans l’église orthodoxe ? Le « feu sacré » du Saint-Sépulcre ?

Y a-t-il des miracles dans l’église orthodoxe ? Les phénomènes qui s’y produisent sont-ils significatifs ? Quid du cas célèbre du « feu sacré » du Saint-Sépulcre ? La réponse négative est donnée par les trois documents suivants :

Prenez garde aux faux prodiges et aux œuvres trompeuses !

Commander le n°259 (Janvier-février 2021) de la revue Fideliter publiant un « Dossier : Des miracles hors de l’Eglise ? », en cliquant ici

XIII) Et le sac de Constantinople par la IVè Croisade en 1204 ?

Les orthodoxes reprochent à l’Eglise que la IVè Croisade dévia de son but pour mettre Constantinople à sac. Nous ne nions pas ce fait. Mais nous remettons les pendules à l’heure dans notre article :

La condamnation par le Pape Innocent III du Sac de Constantinople de 1204

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Cette entrée a été publiée le 28 décembre 2021 par dans Foi Catholique.