Pour en finir avec la Saint Barthélémy !
La vérité sur tous les mensonges dont l’Église catholique est victime : ici
La « Michelade de Nîmes » est le nom donné à un massacre perpétré par les protestants d’une centaine de catholiques lors des fêtes de la Saint Michel le 29 septembre 1567. Elle intervient au tout début de la Deuxième guerre de religion opposant protestants à catholiques entre 1567 et 1568. Comme souvent dans les guerres de religion, les luttes de pouvoirs constituent le mobile principal sous couvert de rivalité confessionnelle. C’est particulièrement le cas à Nîmes où la tension est prégnante où les deux familles les plus influentes de la ville sont de confessions opposées : les d’ALBENAS (catholiques) et les CALVIÈRES (protestants). Les protestants étaient mécontents de s’être vu retirer le consulat de la ville de Nîmes, le premier consul, Guy ROCHETTE, n’ayant pas été élu mais désigné par le roi. Les calvinistes, représentés par le Conseil des Messieurs, dépossédés des charges consulaires, veulent reprendre le pouvoir et s’emparer de la ville. Ils pillent les églises de Nîmes et cherchent à démolir le clocher de la cathédrale. Ils font par ailleurs arrêter le premier consul de la ville Guy ROCHETTE ainsi que de nombreux notables, civils, religieux et militaires. Le lendemain 30 septembre, les protestants jettent les ecclésiastiques au fond du puit du cloître de l’Évêché de Nîmes : les victimes sont appelées une par une par un religionnaire et entrent dans le lieu clos, où, après avoir été égorgées à coups de dague ou d’épée, elles sont jetées dans le puits. Les premiers appelés sont Guy et Grégoire ROCHETTE l’avocat François de GRAS et le père Jean QUATREBA, prieur des Augustins. Les victimes sont prises au piège dans un lieu clos, ce qui accentue l’inégalité d’un combat perdu d’avance. Les massacres continuèrent à Nîmes et hors de la ville. L’historiographie indique que « la fureur des religionnaires, durant toute cette tuerie, ne retomba pas sur les femmes catholiques. Elles demeurèrent toutes dans la ville, sans qu’il leur fût fait aucun mal ». Mais la légende parle de trente à quarante victimes, alors qu’il semble qu’il y en ait eu beaucoup plus, toujours selon les mêmes sources : on estime à quatre-vingt-dix le nombre de catholiques de la ville tués entre le 29 et le 30 septembre. Le consistoire protestant se réunit en catastrophe pour condamner officiellement les agissements de leurs brebis galeuses. Les meneurs sont identifiés et blâmés. Le calme revient rapidement à Nîmes mais les catholiques resteront durablement marqués par cet événement.
Il faut lire à ce sujet
Sixte Quint et Henri IV – Introduction du protestantisme en France d’Esprit-Adolphe SEGRÉTAIN (
cliquer ici) qui retrace les « Saint-Barthélemy protestantes », antérieures à celle dont on parle sans arrêt et qui furent plus nombreuses et plus violentes. Soucieux de la vérité, l’auteur révèle la réalité d’une violence effrénée dont seuls les massacres de la Terreur renouvelleront l’horreur.
La Saint-Barthélemy pâlit à côté des crimes inouïs des protestants, auxquels l’édit de Nantes apporta une scandaleuse absolution. Jean DUMONT dit d’ailleurs à ce sujet que que six années auparavant, le 30 septembre 1566, les Huguenots avaient fait un massacre semblable des catholiques à Nîmes (
L’Église au risque de l’histoire, Criterion, 1982, p. 244-245). Une armée de réformés allemands a pillé et détruit les abbayes et les villages de Franche-Compté, en Bourgogne, en Beauce, en Charolais, en Berry, puis la Marche, puis en Limousin, massacrant tous les catholiques sur son passage (p. 240). Les gens de Paris, pensant que les chefs protestants voulaient leur en faire autant ont pris les devants. Cela ne fait honneur à personnes certes, mais aide à mieux comprendre l’événement.
La Saint Barthélémy: les vrais faits 1/4 (Yesus Kristus azu)
La Saint Barthélémy: les vrais faits 2/4 (Yesus Kristus azu)
La Saint Barthélémy: les vrais faits 3/4 [a] (Yesus Kristus azu)
La Saint Barthélémy: les vrais faits 3/4 [b] (Yesus Kristus azu)
La Saint Barthélémy: les vrais faits 3/4 [c] (Yesus Kristus azu)
La Saint Barthélémy: les vrais faits 4/4 (Yesus Kristus azu)
Nous suggérons la lecture du livre Sixte Quint et Henri IV – Introduction du protestantisme en France d’Esprit-Adolphe SEGRÉTAIN (cliquer ici) qui retrace ce qu’on appelle les « Saint-Barthélemy » protestantes qui, sans justifier celle-ci lui était antérieures et bien pires. Ce livre prouve qu’il ne s’agissait pas d’un massacre et d’une répression d’un camp par l’autre, mais bel et bien d’une guerre civile dans laquelle chaque camps a commis des atrocités. Et le fait est que les agressions protestantes furent plus nombreuses, plus violentes que les agressions catholiques et antérieurs à celles-ci. C’est également l’objet du lien suivant:
Questions connexes : Les Dragonnades et la révocation de l’Edit de Nantes par l’abbé Boulenger (Salve Regina).
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