+†+Yesus Kristus azu+†+

« Il n’est pour l’âme aliment plus suave que la connaissance de la vérité » (Lactance)

Est-ce que les catholiques adorent les statues ?

« Les catholiques adorent des statues ! » Les gens continuent encore aujourd’hui de répandre cette fausseté, qu’en est-il ?


veneration de la croixPuisque les catholiques ont des statues dans leurs églises, on les accuse de violer un commandement de Dieu : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punit l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent » (Ex. 20:4-5) ; « Moïse retourna vers l’Éternel et dit : Ah ! ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont faits un dieu d’or. » (Ex. 32:31).

Il est bien de prévenir les gens du péché de l’idolâtrie quand il est commis. Par contre, nommer les catholiques comme des adorateurs de fausses idoles parce qu’ils ont des images du Christ et des Saints est une incompréhension de ce que la bible dit sur ce propos et sur l’utilisation des (mauvaises et bonnes) statues.

L’écrivaine anti-catholique Loraine Boettner, dans son livre : Roman Catholicism, émet cet énoncé trompeur : « God has forbidden the use of images in worship » « Dieu a proscrit l’usage d’image comme objet d’adoration » (281). Bien sûr, si les gens « scrutent les écritures » (Jean 5 :39), ils trouveraient qu’il n’en est rien. Dieu proscrit l’adoration des statues mais il ne proscrit pas l’utilisation religieuse de celles-ci. En effet, il commande leur utilisation dans les contextes religieux.

Dieu a dit de les faire

Les gens s’opposant aux sanctuaires religieux oublient les divers passages où le Seigneur commande la confection de ses statues. Par exemple :

« Tu feras deux chérubins d’or repoussé, tu les feras aux deux extrémités du propitiatoire. Fais l’un des chérubins à une extrémité et l’autre chérubin à l’autre extrémité : tu feras les chérubins faisant corps avec le propitiatoire, à ses deux extrémités. Les chérubins auront les ailes déployées vers le haut et protégeront le propitiatoire de leurs ailes en se faisant face. Les faces des chérubins seront tournées vers le propitiatoire. » (Ex. 25 :18-20)

David donna à Salomon le plan « les lingots d’or épuré destinés à l’autel des parfums. Il lui donna le modèle du char divin, des chérubins d’or aux ailes déployées couvrant l’arche de l’alliance de Yahvé, » (1 Chr 28 :18-19) Le plan de David pour le temple, tel que dit par l’auteur biblique dit ceci : « l’ensemble selon ce que Yahvé avait écrit de sa main pour faire comprendre tout le travail dont il donnait le modèle. » incluant les statues d’anges.

Dans le même ordre d’idée, Ézéchiel 41 : 17-18 durant ses visions d’un temple idéal écrit :

« Depuis l’entrée jusqu’à l’intérieur du Temple, ainsi qu’au dehors, et sur le mur tout autour, à l’intérieur et à l’extérieur, étaient sculptés des chérubins et des palmiers, un palmier entre deux chérubins »

L’utilisation religieuse des images

Durant une infestation de serpents envoyée pour punir les Israélites durant l’Exode, Dieu dit à Moise de : « et Yahvé lui répondit : « Façonne-toi un Brûlant que tu placeras sur un étendard. Quiconque aura été mordu et le regardera restera en vie. » Moïse façonna donc un serpent d’airain qu’il plaça sur l’étendard, et si un homme était mordu par quelque serpent, il regardait le serpent d’airain et restait en vie. » (Nombres 21:8-9).

Les gens se doivent de regarder cette statue de serpent de bronze pour être guéris ce qui démontre que les statues peuvent être utilisées de façon rituelle et non seulement à titre de décorations religieuses.

En appliquant la même règle aux protestants, en les accusant d’employer des images « gravées », ils seraient, eux aussi, confronter aux mêmes accusations « d’idolâtrie », les accusations qu’eux-mêmes proclament. Mais, il n’y a pas d’idolâtrie dans aucune de ses situations. Dieu condamne l’adoration de ses images en tant que dieux, mais Il ne bannit pas la confection de ses images. S’Il avait fait cela, les films religieux, les vidéos, les photographies, les peintures et tout autre objet similaire auraient donc dû être bannis. Mais, comme le démontre le cas du serpent de bronze, Dieu ne condamne pas l’usage rituel des images religieuses.

Si les gens adoraient les statues comme un dieu, le Seigneur serait fâché. Ainsi, quand les gens commencèrent à adorer le serpent de bronze comme un serpent-dieu, (celui qu’ils avaient nommé « Nehushtan », le grand roi Ézéchias l’a détruit.

« Il ôta les hauts lieux, et brisa les statues, et coupa les ashères, et mit en pièces le serpent d’airain que Moïse avait fait, car jusqu’à ces jours-là les fils d’Israël lui brûlaient de l’encens ; et il l’appela : Nehushtan. » (2 Rois 18:4).

Parfois, les anti-catholiques citent « Deutéronome 5:9. Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux ni ne les serviras. Car moi, Yahvé, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punit la faute des pères sur les enfants, les petits-enfants et les arrières-petits-enfants, pour ceux qui me haïssent, » En effet, beaucoup de catholiques font une génuflexion ou saluent les statues de Jésus et des Saints. Les anti-catholiques confondent la vénération légitime de l’image sacrée avec le pêché de l’idolâtrie.

Bien que la génuflexion et le salut soient des postures d’adoration, il n’en est pas toujours le cas. Au Japon, les gens saluent en signe de respect (l’équivalent d’une poignée de main en Occident) De même manière, une personne peut s’agenouiller devant un roi sans nécessairement le vénérer comme un dieu. Dans le même ordre d’idées, les catholiques qui font la génuflexion devant la statue en priant ne sont pas en train d’adorer la statue ou même en train de la prier, de la même façon qu’un protestant qui s’agenouille avec une Bible dans ses mains pour prier n’est pas en train d’adorer celle-ci ni de la prier.

Autre charge souvent faite par les protestants est que l’Église catholique « cache » le deuxième commandement. Dans le catéchisme catholique, le premier commandement est souvent cité comme étant Exode 20:3 « Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi. », le second comme étant Exode 20:7 « Tu ne prononceras pas le nom de Yahvé ton Dieu en vain ».

Pour cette raison, on accuse les catholiques d’avoir effacé la partie portant sur la condamnation par Dieu de l’idolâtrie pour justifier l’utilisation des statues religieuses. Ceci est faux. Les catholiques regroupent simplement les commandements de manière différente de celle employée par les protestants.

Dans l’Exode 20:2-17, partie qui donne les dix commandements, quelques affirmations ont à être regroupées ensemble, et il y a plus d’une façon de le faire. En effet, durant l’antiquité, le polythéisme et l’idolâtrie ont toujours été associés – l’idolâtrie ayant toujours été l’expression extérieure du polythéisme – la numération historique des dix commandements a toujours regroupé les impératifs Exode 20:3 « Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi. » et Exode 20:4 « Tu ne te feras aucune image sculptée ». La numération catholique suit donc la numération juive sur ce point, tout comme la numération luthérienne. Martin Luther reconnaissait que les commandements sur le polythéisme et l’idolâtrie sont deux parties d’un seul et même commandement.

Pour faciliter la mémorisation des dix commandements, les juifs et les chrétiens abrègent ceux-ci pour qu’ils puissent être résumés en une formule de dix points. Par exemple, les juifs, les catholiques et les protestants résument le commandement du Sabbat comme ceci :, « Tu te souviendras du jour du sabbat pour le sanctifier » bien que le commandement s’étends sur quatre versets (Ex. 20:8-11).

Quand le rejet du polythéisme et de l’idolâtrie furent résumés, les juifs, catholiques et luthériens l’ont résumé dans cette formule : « Tu n’auras pas d’autres Dieux devant ma face ». Ceci n’était pas une tentative de cacher le prohibition de l’idolâtrie (Les juifs et les luthériens n’utilisent pas de statue des Saints et des anges.) Cela fut simplement fait pour aider à l’apprentissage des commandements.

L’Église catholique n’est pas dogmatique à propos du comment les dix commandements doivent être numérotés. Le Catéchisme de l’Église catholique stipule que :

« La division et la numérotation des commandements a varié au cours de l’histoire. Le présent catéchisme suit la division des commandements établie par Saint-Augustin et devenue traditionnelle dans l’Église catholique. Elle est également celle des confessions luthériennes. Les Pères grecs ont opéré une division quelque peu différente qui se retrouve dans les Églises orthodoxes et dans les communautés réformées. » (CCC 2066).

La forme de Dieu ?

Quelques anti-catholiques font appel à Deutéronome 4:15-18 dans leurs attaques sur les statues religieuses :

« Prenez bien garde à vous-mêmes : puisque vous n’avez vu aucune forme, le jour où Yahvé, à l’Horeb, vous a parlé du milieu du feu, Deutéronome 4:16 n’allez pas vous pervertir et vous faire une image sculptée représentant quoi que ce soit : figure d’homme ou de femme, Deutéronome 4:17 figure de quelqu’une des bêtes de la terre, figure de quelqu’un des oiseaux qui volent dans le ciel, Deutéronome 4:18 figure de quelqu’un des reptiles qui rampent sur le sol, figure de quelqu’un des poissons qui vivent dans les eaux au-dessous de la terre. »

Nous avons déjà démontré que Dieu ne s’oppose pas à la fabrication de statues et d’images de diverses créatures pour utilisations religieuses. (cf. 1 Rois. 6:29-32, 8:6-66 ; 2 Chr. 3:7-14). Mais, qu’en est-il des images représentant Dieu ? Plusieurs protestants affirmeront que c’est mal en citant Deutéronome 4 : disant que les israélites n’ont vu Dieu sous aucune forme quand il a fait l’alliance avec eux, donc nous ne devrions pas faire de représentation symbolique de Dieu. Mais, est-ce que Deutéronome 4 empêche ses représentations ?

La réponse est non

Tôt dans l’histoire, Israël fut empêché de confectionner toutes représentations de Dieu parce qu’Il ne s’est jamais révélé dans une forme visible. Étant entourés par une culture païenne, les israélites ont pu être tentés d’adorer Dieu sous la forme d’un animal ou d’un objet de la nature (le soleil ou un taureau par exemple).

Mais, plus tard, Dieu s’est révélé dans des formes visibles, comme nous pouvons le constater dans Daniel 7:9 : « Tandis que je contemplais, Des trônes furent placés et un Ancien s’assit. Son vêtement, blanc comme la neige ; les cheveux de sa tête, purs comme la laine. Son trône était flammes de feu, aux roues de feu ardent. » Les protestants illustrent le Père sous cette forme dans les prophéties de l’Ancien Testament.

L’Esprit Saint s’est révélé sous deux formes possibles – la colombe au baptême de Jésus (Mt. 3:16 ; Mc 1:10 ; Lc 3:22 ; Jn 1:32), et en langues de feu au jour de la Pentecôte (Actes 2 : 1-4). Les protestants utilisent ses images quand ils dessinent ou peignent des scènes de la Bible et lorsqu’ils portent des épinglettes de l’Esprit Saint ou place des colombes sur leurs automobiles.

Mais, le plus important, dans l’incarnation du Christ, son fils, Dieu a montré à l’humanité une icône de Lui-même. Paul dit : « Il est l’Image du Dieu invisible, Premier-Né de toute créature ». Colossiens 1:15

Nous avons lu que lorsque les mages sont allés : « Entrant alors dans le logis, ils virent l’enfant avec Marie sa mère, et, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; puis, ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent en présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » (Matt. 2:11). Bien que Dieu n’ait pas révélé de forme pour Lui-même sur le mont Horeb, il en a révélé une dans la maison de Bethléem.

La conclusion est la suivante : Quand Dieu fit la Nouvelle Alliance avec nous, Il s’est révélé dans la forme de Jésus-Christ. Pour cette raison, nous pouvons faire des représentations de Dieu par le Christ. Même les protestants utilisent toutes sortes d’images religieuses : des images de Jésus et d’autres personnages bibliques apparaissent sur une myriade de Bibles, de livres d’images, de t-shirts, de bijoux, de collants pour pare-chocs, de cartes de souhaits et de disques compacts. Le Christ est même symboliquement représenté par le Ichthus ou l’« emblème du poisson ».

Le bon sens nous dicte que depuis le moment où Dieu s’est révélé à nous par diverses images, la plupart étant l’incarnation de Jésus-Christ, il n’est pas mauvais pour nous d’utiliser ses images pour arriver à une plus profonde compréhension de l’amour de Dieu. C’est pourquoi Dieu s’est révélé à nous en ces formes et c’est pourquoi nous avons fait des statues et des illustrations de celles-ci.

L’idolâtrie condamnée par l’Église

Depuis les apôtres, l’Église catholique a constamment condamné le péché de l’idolâtrie. Les premiers Pères de l’Église nous ont averti de ce péché et les conciles de l’Église ont aussi traité de ce point.

Le second concile de Nicée qui a largement traité de la question de l’utilisation religieuse des images et des icônes dit :

« CELUI qui nous a rachetés de l’obscurité de la folie idolâtre, le Christ notre Dieu, quand il a pris pour sa jeune mariée sa Sainte Église Catholique […] promis qu’il la protégera et la gardera et a assuré ses Saints disciples disant que : « Je suis avec vous chaque jour jusqu’à la consommation des temps » […] À cette offre aimable certains n’ont prêté aucune attention ; étant trompés par l’ennemi déloyal ils ont abandonné la vraie voie de la raison […] et ils n’ont pas distingué le saint du profane, affirmant que les icônes de notre seigneur et de ses saints n’étaient aucunement différentes des images en bois des idoles sataniques ».

Le concile de Trente (1566) nous enseigna que l’idolâtrie est commise :

« en adorant des idoles et des images comme si elles étaient Dieu, ou en croyant qu’elles possèdent une quelconque divinité ou vertu ayant droit à notre culte, en les priant, ou mettant sa confiance en elles » (374).

Catéchisme de L’église Catholique – CC 2114 :

« L’idolâtrie est une perversion du sens religieux inné de l’homme. L’idolâtre est celui qui « rapporte à n’importe quoi plutôt qu’à Dieu son indestructible notion de Dieu » (Origène, Cels. 2, 40). » »

L’Église reconnaît et condamne le péché de l’idolâtrie dans son absolu. Ce que les anti-catholiques oublient de prendre en considération est la distinction entre le fait de penser à un morceau de pierre ou de plâtre comme étant un Dieu et le désir de se rappeler l’image du Christ et des Saints dans les cieux en faisant des statues en leur honneur. L’utilisation et la fabrication de statues religieuses est une pratique totalement biblique. Toute personne affirmant le contraire ne connaît pas sa Bible.

Source : Catholic Answers

12 commentaires sur “Est-ce que les catholiques adorent les statues ?

  1. promotorpietatis
    28 juin 2014

    Pourquoi les catholiques sont-ils surpris de faire l’objet d’une telle accusation alors que, comme leurs prédécesseurs israélites et juifs, ils n’ont eu de cesse de prétendre que les païens adorent des statues ? Ce n’est que justice qu’ils subissent de telles accusations, eux qui ont colporté la même calomnie sournoise à notre encontre.
    http://avocatdesdieux.wordpress.com/2014/05/05/idolatrie-des-diffamations-israelites-juives-et-chretiennes-concernant-le-culte-des-dieux/

    • En fait, l’idolâtrie, c’est tout ce qui a un culte autre que celui doit être lié à Celui qui Est ! Ainsi, des choses telles que des jeux vidéos, l’alcool sont, dans le Christianisme, des ‘dieux’, des faux dieux. Donc, le second sens de l’idolâtrie c’est également rendre un culte autre qu’à Celui à qui il doit revenir, savoir, Celui qui Est !

  2. Daniel PIGNARD
    4 janvier 2016

    Selon la chronique d’Eusèbe et de quelques écrits de Jérôme, Aristide le philosophe (ou Aristide d’Athènes) adressa à l’empereur Hadrien (76-138 ap.J.-C.) une apologie où il souligne l’originalité de la religion du Christ. L’intervention d’Aristide réussira à obtenir une accalmie des persécutions, mais il mourra lui-même martyr sous l’empereur Antonin, vers l’année 150.
    Il faut souligner que l’argumentaire d’Aristide contre l’adoration des idoles païennes (section III) reste pertinent aujourd’hui et s’applique aux pratiques catholiques (touchant les statues et reliques) et chez les orthodoxes (touchant les cultes d’icônes). Ces deux églises se défendent en alléguant qu’ils n’adorent pas d’idoles, mais plutôt vénèrent des statues. Ainsi, pour l’essentiel c’est grâce à des jeux de mots plus ou moins hypocrites qu’ils évitent les critiques des prophètes et ceux d’Aristide. Le Dieu de la Bible, en tout cas, n’est pas handicapé et n’a pas besoin de telles béquilles (humaines ou matérielles) pour secourir ceux qui le prient. Sur cette question, les catholiques et orthodoxes auraient mieux à faire à écouter le sage conseil de Marie, Faites ce qu’il vous dira (Jean 2: 5). La mère de Jésus l’a bien compris, si vous demandez quelque chose à Dieu, allez directement à Jésus.

    Cliquer pour accéder à ApologiedAristide.pdf

    Il faut préciser que pendant presque mille ans, le texte de l’Apologie d’Aristide le philosophe était perdu. Au 19e siècle, on trouva des bribes dans des bibliothèques de monastères et finalement une version grec. Avec cette version de l’Apologie d’Aristide le philosophe, nous avons inclue l’introduction du traducteur Maurice Picard qui est suivi d’un texte de moi (Paul Gosselin, la Postface) explorant quelques parallèles entre les systèmes de croyances examinés par l’Apologie d’Aristide (les religions polythéistes dominant sa génération) et des systèmes de croyances de notre génération.
    Manifestement, Aristide est tout à fait d’actualité…

    Paul Gosselin

    • Ressources Catholiques
      5 janvier 2016
      • Daniel PIGNARD
        5 janvier 2016

        Même l’Ancien Testament refuse le culte des reliques, le serpent d’airain en l’occurrence qui avait pourtant été dressé par Moïse pour sauver le peuple (Nb 21 :8-9), alors encore plus le Nouveau Testament.

        « La troisième année d’Osée, fils d’Éla, roi d’Israël, Ézéchias, fils d’Achaz, roi de Juda, régna.
        Il avait vingt-cinq ans lorsqu’il devint roi, et il régna vingt-neuf ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Abi, fille de Zacharie.
        Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, entièrement comme avait fait David, son père.
        Il fit disparaître les hauts lieux, brisa les statues, abattit les idoles, et mit en pièces le serpent d’airain que Moïse avait fait, car les enfants d’Israël avaient jusqu’alors brûlé des parfums devant lui: on l’appelait Nehuschtan.
        Il mit sa confiance en l’Éternel, le Dieu d’Israël; et parmi tous les rois de Juda qui vinrent après lui ou qui le précédèrent, il n’y en eut point de semblable à lui.
        Il fut attaché à l’Éternel, il ne se détourna point de lui, et il observa les commandements que l’Éternel avait prescrits à Moïse. » (2 Rois 18 :1-6)

      • Ressources Catholiques
        5 janvier 2016

        Oui, parce que ça avait dégénéré, mais en soi, le respect des restes des saints personnages et leur utilisation pour obtenir des effets temporels sont enseigné par l’Ancien et le Nouveau Testament; lisez: https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2014/04/18/la-bible-enseigne-le-culte-des-reliques/

      • Daniel PIGNARD
        6 janvier 2016

        Le vêtement de Jésus en Mt 9 :20-22 a été miraculeux tant que Jésus était en vie.
        Dieu faisait des miracles sur les vêtements de Paul tant que Paul était en vie.
        Le manteau d’Elie a séparé le Jourdain parce qu’Elie est monté au ciel sans mourir. (2 Rois 2 :13-14)
        Les os d’Elisée ont ressuscité un homme seulement un an après qu’il ait été mis dans le sépulcre (2 Rois 13 :21)

        Cependant, aucun culte de ces reliques n’a été demandé ou approuvé par Dieu ni par Jésus ni par les apôtres. La connaissance de Jésus-Christ et les dons promis dispensés dans les églises y suffisaient. L’épitre de Jacques nous dit comment s’occuper des malades en Jc 5 :13-19 et il ne dit pas de rendre un culte aux reliques alors que cela aurait été le moment de le dire si cela avait été agréé de Dieu.

        Au contraire, l’écriture dit :
        « Si l’on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs,
        Répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? » (Es 8 :19)

      • +++Yesus Kristus azu+++
        6 janvier 2016

        Bonjour.
        Argumentation parfaitement contradictoire et sans logique.
        1° Votre argument, je résume, est le suivant : les vêtements de Jésus, de S. Paul… sont miraculeux uniquement lorsque ces derniers sont en vie. De même pour le manteau d’Elie, vous argumentez en disant que c’est parce que Elie était monté au ciel sans mourir. Mais, dès que vous arrivez à Elisée, vous changez de logique. Vous dites : « Les os d’Elisée ont ressuscité un homme seulement un an après qu’il ait été mis dans le sépulcre ». Oui, mais Elisée était déjà mort ; par conséquent, n’était plus en vie, comme le stipulait votre argument de base. Donc, pour une même réalité, vous usez de DEUX logiques parfaitement différentes. En effet, puisque Elisée n’était plus en vie, ses ossements n’auraient dû avoir AUCUN effet (suivant votre logique). Cela suffit pour montrer l’inconsistance de votre argumentaire. Revenant au sola scriptura, on voit encore que vous êtes en parfaite contradiction avec vos convictions. Lorsque la chose est textuellement écrite (les miracles des vêtements), vous faites appel à quelques subterfuges.

        2° Tout dépend par ce que vous entendez par encore en vie. Car nous savons que ceux qui sont en Christ ne meurent pas. Le même Paul nous dit que la mort ne nous sépare pas de l’Amour de Dieu manifesté en Christ (Cf. Rm 8, 38) Mais l’Amour du Christ c’est que nous ayons la vie éternelle. Ceux qui sont en Christ ne meurent donc pas. D’autres parts, S. Paul dit encore : S. Paul dit encore qu’il désire aller et être avec Christ.

        3° Le fait que le culte n’ait pas été demandé par Dieu ne signifie en aucun cas que cela soit faux. – La rédaction des Evangiles ne fut pas explicitement demandée par le Christ (qui lui-même n’avait RIEN écrit). Au contraire il disait : Qui vous écoute, m’écoute. Sur cette base, on devrait également rejeter les ÉCRITS, les quatre évangiles, sous prétexte que cela n’avait été point demandé par le Christ. Ridicule.

        4° Concernant Isaie 8, 19, nous sommes sous deux modalités différentes. Les morts, dans l’Ancien Testament n’avaient pas la possibilité de se trouver devant le Seigneur Dieu, cela a été possible après la Rédemption du Seigneur. Je vous renvoie à la théologie du Corps mystique de S. Paul. Tout y est expliqué. – Qui plus est. Le verset n’a aucun sens ici, concernant le sujet. Puisqu’il y est parlé de « ceux qui prédisent l’avenir ».

      • Daniel PIGNARD
        6 janvier 2016

        « Puisqu’il y est parlé de « ceux qui prédisent l’avenir »
        En effet il est parlé de ceux-là mais la phrase d’après est une phrase qui revient au cas général :
        Répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? » (Es 8 :19)
        On ne s’adresse donc pas aux morts en faveur des vivants mais on consulte son Dieu. Les ossements d’Elisée n’ont pas été sollicités mais ont eu un effet inattendu. Ceci ne doit pas être l’objet d’un culte quelconque.

        Mais puisque vous couvrez le culte des reliques, dites-nous voir si pour guérir de maladie il vaut mieux écouter la solution donnée dans l’épitre de Jacques ou s’il vaut mieux s’en remettre au culte des reliques interdites par le Roi Ezechias ?

      • +++Yesus Kristus azu+++
        6 janvier 2016

        Concernant Isaie 8, 19, j’ai déjà répondu: celui qui meurt dans l’Ancienne alliance et celui qui meurt dans la Nouvelle Alliance (après la Rédemption du Seigneur), la condition d’après la mort n’est pas du tout la même. Les morts dans le N.T ont la possibilité directe de se trouver devant le Seigneur, de part l’immortalité de l’âme. Et bien même qu’on devait consulter Dieu plutôt que les morts dans l’A.T, on observe tout de même une exception avec Samuel, puisque Dieu a permis que celui-ci se montre.

        Concernant le Culte des reliques et l’épitre de Jacques, vous créez un faux paradoxe qui n’existerait pas si vous connaissiez un peu la Foi Catholique. Les Catholiques n’ont aucun problème avec Jc 5, 13-15, puisque c’est carrément un Sacrement dans la Doctrine catholique, et donc agit « ex opere operato ». La vénération des reliques n’est pas un Sacrement, mais un sacramental : l’action : « ex opere operantis Ecclesiae ». Cette simple distinction annihile votre « paradoxe ». Et je termine en soulignant évidemment que le sacramental est mineur par rapport au Sacrement : ça va de soi.

      • Daniel PIGNARD
        7 janvier 2016

        Ben oui mais l’apôtre Jacques a oublié de parler du sacramental comme l’une des solutions possibles. Demandez-lui une rectification.

    • Ressources Catholiques
      5 janvier 2016

      Non, ça ne s’applique pas à l’Église catholique: lisez l’article avant de commenter.

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